1. Ma colocataire (1)


    Datte: 24/03/2020, Catégories: Lesbienne

    L’éveil Mon éveil sexuel a été tardif : j’avais juste dix-huit ans. A cette époque, les études étaient au premier rang de mes activités. J’étais en maths sup dans un grand lycée parisien. J’avais eu quelques expériences, mais rien d’intéressant. Aucun garçon n’avait su s’y prendre avec moi, et mon éducation chez les bonnes sœurs m’avait empêchée de me tourner vers l’homosexualité. J’étais vierge, refoulée, et j’avais relégué mes rares pulsions sous la pile de mes problèmes de maths. Je n’étais pas mal physiquement, mais les nonnes m’avaient appris à décourager d’un simple regard les ardeurs des garçons. La vie se déroulait, calme, régulière. L’avantage, dans ce genre d’études, c’est que l’on n’a pas le temps de se poser des questions : huit heures de cours par jour, plus une à deux heures d’interrogations orales. Les soirées sont occupées à faire les devoirs ; on se couche à minuit passé, complètement abrutie, et la première pensée du matin est pour notre merveilleux lycée. Les week-ends et les vacances servent à reprendre le retard qu’on a pris. Je n’avais qu’une seule hantise : la visite médicale annuelle. Vrai cauchemar, non pas parce que je redoutais de me trouver à moitié nue devant mes condisciples, ou de me faire tripoter par un médecin, mais parce que je n’arrivais pas à faire pipi dans le verre en plastique. J’avais beau me contorsionner dans tous les sens, penser à des rivières, faire couler le robinet ; rien à faire, je restais désespérément tarie. Jusqu’en ...
    ... terminale, j’avais dû affronter la honte de devoir avouer publiquement cette tare. Cette année-là, je me suis entraînée quelques jours avant, avec mon verre à dents, debout face à la grande glace murale de la chambre que j’occupais dans la résidence pour jeunes filles de la rue du Docteur-Blanche. Je m’étais assuré au préalable que ma colocataire ne risquait pas de revenir inopinément. J’ai donc mis des sous-vêtements blancs, tels que ceux que je porterais le jour de la visite, et j’ai baissé ma culotte de coton à mi-jambe. Prévoyant qu’il n’y aurait pas de papier pour m’essuyer, je me suis exercée à tenir le verre d’une main, et de l’autre, à ouvrir grand mes lèvres. Le spectacle que me renvoyait la glace était digne d’un film X, mais je ne m’en rendais pas compte. Mon jet est parti tout seul ; je l’ai arrêté dès que l’urine a atteint le haut du verre. J’avais procédé avec adresse : je ne m’en étais mis nulle part. J’ai renouvelé l’expérience plusieurs fois, en me contrôlant à la perfection. C’est alors que la curiosité m’a poussée à me regarder dans la glace. L’image me renvoyait un visage plaisant, encadré de cheveux blonds, que je ramenais souvent en natte, une paire d’yeux verts en amande, une bouche mince avec des dents blanches. Mes seins étaient bien proportionnés, mon ventre tout plat ; un reste de bronzage se remarquait à l’emplacement du maillot. Mon sexe était peu fourni. J’ai écarté les jambes, me suis cambrée pour mieux me voir. Mes petites lèvres roses étaient fines ...
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