1. Ma colocataire (1)


    Datte: 24/03/2020, Catégories: Lesbienne

    ... comme de la dentelle. Je les entrouvris. J’observai attentivement mon méat. Il était réduit à un point, avant de s’ouvrir pour laisser passer le jet, qu’aussitôt j’interrompais. Je trouvais très mignonne la petite goutte qui restait accrochée quand il se refermait. À un moment, je l’ai cueillie avec mon index, que j’ai porté ensuite à mon nez pour en sentir l’odeur : pas désagréable du tout. Je fus presque tentée de lécher, mais je me repris en pensant aux bonnes sœurs : elles auraient été horrifiées. Le jour de la visite médicale, pour conjurer le sort, je riais comme les autres filles, au moment du déshabillage collectif à l’infirmerie du lycée. Curieuse, je les observais en petite tenue. Certaines avaient des dessous élaborés ; je découvrais avec surprise que la mode était aux culottes presque transparentes. Je n’imaginais même pas que cela puisse exister. Heureusement, une proportion non négligeable de mes condisciples portait des sous-vêtements raisonnables, comme moi. Je remarquai que Christine, la seule de ma classe avec laquelle je parlais d’autre chose que de nos devoirs, avait des formes plus développées que ne le laissait deviner son éternel uniforme Pierre-André - col roulé. Je la suivis du regard quand elle partit dans un des deux W.-C. pour remplir son verre. De dos, elle était aussi charmante que de face, me dis-je, jalouse. Quand elle revint quelques minutes après, elle déposa son verre sur l’étagère prévue à cet effet, puis me dit : — C’est à toi, tu es la ...
    ... dernière. Les autres étaient déjà passées à côté, dans la pièce qui servait de salle d’attente pour le médecin. Et là, ce fut l’enfer : je m’escrimais sans parvenir à un résultat. Ce n’était pas catastrophique, mais j’avais horreur, à l’époque, de me faire remarquer. Une fois de plus, il me faudrait aller voir l’infirmière, et lui dire, devant tout le monde, que je n’y arrivais pas. Sûr qu’on allait se moquer de moi, que j’allais piquer un fard monumental. Je ruminais ces sombres pensées, quand j’entendis à travers la porte : — Ça va ? C’était la voix d’Christine. J’ouvris, sans même remonter ma culotte, tant j’étais perturbée ; dans l’entrebâillement, je fis part à ma copine de mes malheurs. — Attends, je vais t’aider. Sans attendre mon assentiment, elle entra, ferma le verrou. Se retournant, elle rougit devant mon sexe dénudé. Elle essayait, plutôt maladroitement, de se montrer naturelle. J’aurais dû être dans le même état, mais je ne pensais qu’à ce fichu verre. Après des années de recul, je n’arrive pas encore à savoir si le geste d’Christine était guidé par la seule camaraderie, ou par la plus aboutie des perversités. — Je vais mouiller ma main et te la mettre sur le ventre... tu verras, ça marche à tous coups. Après s’être passé les mains sous l’eau froide, elle s’accroupit devant moi, mit le verre en position. Je me suis cambrée, j’ai écarté mes lèvres. Son visage était à moins de quinze centimètres de ma fente. Christine mit sa main juste au-dessus de la touffe de ...