1. Hôtel avec service


    Datte: 25/03/2020, Catégories: Accouplements Érotiques,

    Quelle veine ! Ma société m’envoyait à Montréal ! Après avoir bossé pendant trois ans dans mon petit patelin du Bas-du-Fleuve, j’allais enfin pouvoir savourer la métropole tout en gagnant ma croûte. Dix jours de rencontres et de discussions, ce qui ne nuisait en rien à mon avancement. Mais Montréal pour toile de fond donnait une saveur toute particulière à l’aventure. Et comme les dix jours comprenaient une fin de semaine (pas la peine de me ramener de si loin pour quelques heures), c’était le pied ! La possibilité de rester dans un grand hôtel, de bien bouffer le soir, de me la couler douce… Enfin, à 28 ans, je commençais à goûter les petites récompenses que le boulot peut apporter. La fin de semaine avait donc commencé avec son lot de promesses. Le vendredi soir, après avoir savouré avec mes collègues un bon dîner bien arrosé dans un petit resto de la rue Saint-Denis, j’étais allé tout fin seul dans un bar sympa. Malchance ou méconnaissance des règles de la drague dans la grande ville, je n’avais pu entrer en contact avec aucune fille. Bof. Il y aura d’autres occasions. Je rentrai donc à mon hôtel après avoir savouré quelques rousses en bouteille, faute d’en ramener une sur pattes. Samedi matin. Sans la sonnerie du réveil. Tout le loisir voulu pour reprendre vie à son rythme. Graduellement, donc, mon cerveau revenait à la vie. Demandant du Led Zeppelin, rien de moins. M’allongeant le bras jusqu’à la table de chevet, je m’emparai de mon baladeur, le mis en marche et me ...
    ... coiffai du casque d’écoute (pas de p’tits bidules dans mes oreilles, je vous prie!). Était-ce la vie revenant dans le cerveau qui inspira les autres parties du corps ? Je sentis peu à peu ma bite qui manifestait sa présence. Elle aussi s’éveillait, et s’étirait en ce matin de congé. Demandant de l’attention. Et comme je dors à poil, aucun pyjama ne venait contenir ses élans. Faute d’une volontaire pour assouvir mes passions, je ne pouvais faire que deux choses. Tenter d’oublier la chose et juguler cette force qui m’animait ou prendre les choses en main. Ne me sentant nullement porté vers la continence, je repoussai le drap qui me couvrait, donnant ainsi le champ libre à mes mouvements, et commençai à caresser mon membre durcissant. On va calmer la bête ce matin : elle aura bien repris sa vigueur ce soir si la drague est plus profitable. L’air frais sur mon corps était grisant. Je fermai donc les yeux et me laissai aller à la rêverie. Tour à tour, je me remémorais quelques baises mémorables que j’avais vécues et imaginais quelques parties de jambes en l’air des plus prometteuses. La voix de Robert Plant est aiguë. Mais demeure quand même virile. Un petit cri étouffé, poussé par une voix résolument féminine me tira de ma torpeur érotique. Arielle était là, interloquée. Je savais qu’elle s’appelait Arielle, bien que le moment ne se fût nullement prêté à la lecture de la petite plaque qui porte son nom et qu’elle arbore sur son uniforme de femme de chambre. Je savais pour l’avoir ...
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