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Nicole, prête à tout (17)
Datte: 28/03/2020, Catégories: Transexuels
17. Comme l’an passé, je passai Noël avec Charlène, Isabelle et Alain. Les enfants étaient restés bloqués au Etats-Unis à cause de la tempête de neige. Mais au lieu de rester seule pour le Nouvel An, je fus invitée chez les parents d’Alain. Je fis la connaissance de son frère aîné et de sa famille, dont j’avais peu entendu parler. La vie repris son cours entre vie de couple avec mon homme, sport en chambre avec tout le monde et mes études. J’attaquai le programme de seconde et m’orientai vers un bac économique et social. Isabelle m’aidait beaucoup pour le français et les maths, Charlène pour l’anglais, mais aussi Alain un peu pour tout. — et alors ? Tu crois que les militaires c’est tout dans les bras et rien dans la tête ? rétorqua-t-il alors que je m’étonnai lorsqu’il me proposa son aide. J’envisageai désormais de plus en plus sérieusement de passer mon bac. Pour faire quoi après, je n’en savais fichtre rien. Mais au moins j’aurai mon bac. Comme un pied de nez à mes parents. On fit des travaux dans la maison. La cloison qui séparait nos deux chambres reçut une porte et formèrent un petit appartement. On avait notre chambre conjugale et un petit salon privé. Je voyais mes beaux-parents une fois par mois. Ils m’adoraient et me considéraient un peu comme leur fille. Leur seul vrai regret étant que je ne pourrai jamais avoir d’enfant. Et donc eux de petits-enfants. Ceux de leur fils ainé vivaient dans le nord et ils ne les voyaient qu’une fois par an. Andrée me confia ...
... qu’elle aimerait qu’ils passent une partie des vacances d’été chez eux quand ils seraient un peu plus grands. J’en touchai aussitôt deux mots à mon chéri pour qu’il relaie l’information. Le plus dur serait de convaincre sa belle-sœur, véritable mère poule qui n’acceptait pas de se séparer de sa progéniture. On revoyait aussi régulièrement Nathalie, Agnès et Clarisse. C’est au cours d’une de ces soirées, à la fin du printemps, que Nathalie annonça qu’elle souhaitait revendre son affaire. Non pas que les affaires n’étaient pas florissantes, mais juste qu’elle en avait marre et qu’elle souhaitait lever le pied. Mon destin fut scellé après une remarque que j’avais faite sur le ton de la boutade. — je la reprendrai bien, ta boutique. Tout le monde se tut et me regarda. Surtout Nathalie. — et pourquoi pas ! Quitte à m’en séparer, autant la donner à quelqu’un que je connais, passionné et de confiance. — et puis tu as le budget pour racheter le fonds de commerce, dit Charlène. — adjugé ma chérie ! conclut Nathalie. Et c’est ainsi que je commençai ma nouvelle activité de gérante de magasin de lingerie. Activité à mi-temps pour commencer. Nathalie commença par m’initier au métier de vendeuse. C’était plutôt sympa de conseiller ces dames plus ou moins jeunes, plus ou moins jolies, de les imaginer dans leur dessous plus ou moins affriolants pour séduire leur compagnon ou marie, voire leur compagnes. Nathalie me raconta maintes et maintes anecdotes sur ses clientes régulières, de leurs mœurs ...