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Ivresses exquises (1)
Datte: 05/04/2020, Catégories: Partouze / Groupe
... des elfes aux mille bouches, me couvrant de baisers qui me frictionnent partout. Et je suis presque heureuse de m’être donné ce plaisir solitaire. Sous la serviette qui s’agite de long en large sur mon dos, mue par mes mains, les dernières traces humides de ma douche s’estompent totalement. Dans ma tête, les pensées de la folie de ce que j’ai fait, puis de celle plus obscure de ce qui m’attend, sont revenues instantanément, dès que j’ai coupé le mitigeur. Il ne me reste plus qu’à payer le prix fort pour être en règle avec Antoine, et ma conscience se refuse à vouloir imaginer un quelconque scénario possible. Il ne me reste plus qu’à tenter de faire un bon somme. Un petit comprimé et le miracle s’accomplit. Mon esprit s’évade, ma poitrine et mon cœur se remettent en fonction « mode calme ». Je m’endors artificiellement avec la carte de visite entre les doigts. Monsieur Antoine DUMUSOIS, sept, avenue général de Gaulle 78 Plaisir-Grignon, une adresse, suivie de ces mots : Dix-neuf heures, sans sous-vêtements ! Je sors de ma torpeur en milieu d’après-midi, avec le soleil qui brille, bien haut dans un ciel bleu. Un café, un petit peu de farniente sur ma minuscule terrasse, et c’est l’heure de me préparer pour payer. Les quelques mots, sur le bristol d’Antoine, sont suffisamment explicites pour que j’aie quand même une vague idée de ce qui va se produire. Pas de sous-vêtements, ce n’est pas que j’en sois dérangée, c’est plus par la peur de l’inconnu, de ce qu’il pourrait me ...
... faire, voire me faire faire qui me noue les tripes tout au long de ma douche. L’endroit du rendez-vous n’est qu’à quelques kilomètres de mon lieu d’habitation, et si je ne connais pas la rue, je situe du moins la ville. Voilà ! Une jupe portefeuille noire qui m’arrive à ras des genoux, un chemisier rouge, une paire de bas « Dim-Up » ! Non ! Pas résilles, mais avec quelques motifs, et le tableau est correct. Une coiffure impeccable, juste ce qu’il faut de fard et de maquillage pour me sentir bien, le reflet dans le miroir me dit que c’est beau ce qu’il va voir. Dernière touche à l’aide d’un bâton de rouge, puis des escarpins avec talons de six centimètres. Le creux que j’ai à l’estomac ne fait qu’amplifier et j’ai la nausée rien que de penser qu’Antoine va me posséder grâce à une partie de poker ! Sur la petite départementale qui m’emporte vers « Plaisir-Grignon », je tente de calmer la fébrilité qui me gagne de plus en plus. Mes jambes tremblotent, mes yeux me piquent, j’ai des larmes que je retiens au maximum de peur de gâcher mon maquillage. Mon GPS m’indique que j’entre dans la rue. La voix impersonnelle de la fille me dit que je suis devant la porte de mon vainqueur. Une petite maison de plain-pied de laquelle je pousse le portail qui ne grince pas. Je ne suis que tremblements, alors que d’un doigt mal assuré, j’appuie sur la sonnette de l’entrée. La porte s’entrouvre sans aucun bruit ! Une voix m’invite à entrer dans un hall minuscule. Je fais un, deux, puis trois pas à ...