COLLECTION ZONE ROUGE. La Comtesse de Forchambeau (9/16)
Datte: 26/06/2017,
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Dans la zone rouge,
Le couvent vient d’être pris pour cible par une bande de gens se prenant pour des révolutionnaires alors que ce sont des criminelles comme cet homme portant cagoule devant notre château qui a tranché la tête du garçon qui m’était promis emmenant père et mère vers un destin que je n’ose imaginer. Avec sœur Agnès nous avons une double chance, nous sommes montées dans le clocher pour récupérer mes Louis d'or cachés sur une corniche ainsi qu’une adresse que je dois pouvoir atteindre en cas de problèmes au couvent. Une cloche que des ouvriers ont déposée pour la remplacer, car elle était fêlée, nous sert pour caler la porte d’accès à la terrasse ce qui nous sauve la vie, car nous entendons sœur Isabelle nous supplier d’ouvrir, mais trop tard et se faire sauter par trois soudards qui l’on prise de tous les côtés, la faisant jouir plusieurs fois ce qui est un moindre mal pour elle. Nous nous sommes assoupis malgré la peur, mais du bruit venant du bas du clocher me réveille et en faisant attention, je regarde pour voir la sortie de la troupe composée d’hommes et même de femmes entourant les sœurs qui semblent pour certaines bien mal en point physiquement et vestimentairement parlant. Plusieurs essayent de cacher leurs seins avec leur bras, d’autres reçoivent les mains aux fesses de certains manants, elles font des bonds comme si ses mains les avaient brûlées chaque fois qu’ils les touchent. Je reconnais Isabelle sortie vivante de cette épreuve, elle a un des bonnets avec cocarde ...
... identique à celui que le Duc m’avait mis sur la tête au début de notre fuite vers la Vendée. Elle est pendue au bras d’un homme qui doit être soit Émile soit Polo suivi par un jeune homme qui doit être le puceau qu’elle vient de déniaiser à son corps défendant, Émile ou Polo tourne la tête vers elle et c’est elle qui l’embrasse lui caressant le visage, elle vient certainement de changer de mari. La mère supérieure est là avec la Prieure, comme la plupart des personnes dans leur colonne portent des baluchons d’affaires que les révolutionnaires leur font porter, le couvent déjà très pauvre doit être complétement vidé. Je suis dans l’incapacité de les aider comme je l’ai été pour aider père et mère, le temps est à la survie ou à la mort, je choisis vite, j’aime profondément la vie surtout depuis que j’ai appris ces derniers jours qu’un corps humain pouvait vivre de différents plaisirs procurés par les garçons ou filles. Une mission m’incombe, bien sûr me sauver mais aussi sauver Agnès qui est enfermée ici depuis si longtemps qu’elle risque d’être dépassé par les évènements alors je regarde la colonne partir vers l’est sans savoir qu’elle est leur destination. Je sais que le Duc voulait aller à l’opposé vers l’ouest chez un parent alors il faut suivre le même chemin à la grâce de Dieu, mais par les temps qui courent ou se cache-t-il, certainement pas en haut de ce clocher. La nuit est venue quand je décide de redescendre, aussi il nous faut bouger la cloche. Autour de nous, la ...