1. De l'éjaculation


    Datte: 08/04/2020, Catégories: fh, jeunes, inconnu, intermast, Oral pénétratio, uro, humour,

    ... alors que nous quittions la place. Peu importait. Le doyen de la fac, le président de la république, ou même ma mère auraient pu être présents, Je m’en foutais, moi aussi : rien ne comptait plus que Géraldine. ***** Les minutes suivantes passèrent comme dans un rêve. Je flottais au-dessus des trottoirs, Géraldine dont je venais de faire la connaissance planait à mes côtés, et nous nous dirigions ensemble vers sa chambre pour aller tranquillement étudier combien de temps mon pénis pourrait demeurer dans son vagin sans ramollir. Incroyable. « Je vais baiser cette fille, j’y crois pas, elle se fout de moi, qu’est-ce qui se passe, où suis-je, en quelle année sommes-nous, pas de panique, je m’appelle Grégoire, et je vais baiser cette fille, j’y crois pas… ». Mon cerveau était en mode veille, je cherchais désespérément à le relancer, mais pas moyen ; mes jambes s’allongeaient sous moi, et je les regardais marcher, je les regardais me conduire machinalement, complètement épaté par leur soudaine autonomie. Et voilà que nous montions un escalier, maintenant. « Tiens, d’où il sort, cet escalier, je ne l’ai même pas vu arriver, mais, on n’est plus dans la rue, là ? Je n’ai même pas vu la porte, il y avait une porte ? Forcément, Grégoire, forcément qu’il y avait une porte. Entre un escalier d’immeuble et une rue, il y a une porte. Reprends-toi, mon vieux… Tu te rappelles pourquoi tu es là, au moins ? Mais oui, je suis là pour faire l’amour avec une inconnue, rien de grave. Bon. Et ...
    ... regarde, à propos de porte : la fille en ouvre une, justement. Tu la vois, celle-là ? Mais oui, je ne suis pas aveugle. Et derrière la porte, il y a une chambre, et dedans il y a un lit, et dans le lit tu vas baiser Géraldine, à moins que tu ne préfères une chaise une table ou la machine à laver, c’est toi qui vois. » Par un miracle que je ne m’explique toujours pas, dès que je fus entré dans sa chambre et que Géraldine eut refermé la porte, les choses redevinrent plus nettes, le brouillard se dissipa. Géraldine habitait un petit trois pièces, tout à fait comparable au mien, peut-être est-ce cette espèce de familiarité avec les lieux qui me rendit ma lucidité, je ne sais. — Voulez-vous boire quelque chose ?— Merci, Géraldine, ça ira.— Bon, alors…— Alors ? Elle sourit, un peu rougissante, et s’appuya contre un mur, les mains derrière son dos. Je m’approchai d’elle, lentement, toujours plus près, jusqu’à ce que nos corps s’effleurent. Elle était légèrement plus petite que moi, à peine, et je n’eus qu’à baisser la tête pour goûter ses lèvres. Celles-ci s’entrouvrirent aussitôt et je sentis sa langue chaude et douce se faufiler dans ma bouche. Une sorte de communion s’installa aussitôt. Sans que rien ne fût dit entre nous, nous eûmes envie de prolonger ce moment, et, sans nous toucher davantage, nous laissâmes nos langues se lécher mutuellement, lentement, en tournant, en épousant leurs formes et leurs textures. Géraldine avait les yeux clos, son haleine me parut fraîche comme la rosée ...
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