Hélène (5)
Datte: 10/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... l’une d’entre elles s’enroule autour du mamelon. Je crie de douleur. J’essaie de reprendre ma respiration, je murmure huit. Le neuvième coup est pour le sein gauche. Je me cabre. - Combien ? - Neuf, Chéri. Un arrêt, puis le dixième coup arrose mes deux seins. Ma pauvre poitrine me lance. Je sens ma veine jugulaire battre comme une folle. J’oublie l’échauffement de mon derrière. - As-tu soif ? - Oui. Il présente à ma bouche une flûte de champagne. Mais je n’arrive pas à déglutir, le vin déborde. Alors Pierre remplit le verre et le vide, puis il pose un baiser sur mes lèvres, il les entrouvre avec sa langue, le liquide frais coule dans ma gorge, je suis rafraîchie, désaltérée. - Encore ! Mon bourreau m’abreuvera deux autres fois ; je n’ai pas connu de vin plus délicieux. - On stoppe, mon cœur. - Non Chéri, continue. - C’est la cravache maintenant. Tu es sure. - Oui, je suis à toi, fouette-moi ! Lui réponds-je avec un vibrato dans la voix. J’ai le ventre noué, j’ai peur. Mais je veux me donner jusqu’au bout de mon sacrifice. Ma fesse droite est la première visée, mais mon amant fouette aussitôt la gauche. J’ai l’impression que ma chair est coupée en deux. Une pause, puis mon cul est cravaché en travers. La douleur est terrible là où la cinglée recoupe les deux précédentes. Je ne retiens plus mes larmes. Le quatrième coup vise la peau fine de la cuisse gauche, au-dessus de la lisière des bas. Pierre a retenu son coup. Mais il laisse une cuisante trainée rouge. Pierre prend ...
... son temps, il me laisse me redresser et me caler sur mes jambes. Je sens une humidité suspecte sourdre de mon intimité. Je coule, je mouille sous la flagellation. Mon repos est de courte durée. La cravache s’élance entre mes jambes, vers le haut La tige me fouette entre mes petites lèvres, puis la claquette percute mon bouton. La douleur électrise mon ventre, je crispe mes mâchoires, mes genoux cèdent, je pends au bout de mes poignets. Il reste deux cinglées, la crucifiée respire rapidement, comme une noyée. Elle se balance doucement entre ses bras écartés. Ses fesses cravachées la cuisent, elle sent les palpitations du sang qui parcourt ses veines sensibilisées par cette fouettée. Les seins de la belle qui n’ont pas été touchés par la cravache reviennent à un rose délicat. Les striures du martinet s’estompent Pierre contemple son œuvre. Il sait qu’il va proposer à Hélène encore deux épreuves effroyables. Mais d’abord, il la laisse se reprendre. Il faut qu’elle ait sa pleine conscience pour accepter d’aller plus loin dans son don. - Hélène, veux-tu être marquée ? - Marquée, comment ? - Par la cravache, la trace du coup reste plus longtemps, tu gardes un trait bleu, environ une semaine. - Ça fait mal ? - Ca dépend de l’endroit et de la force. Tu veux où ? Les fesses, les cuisses, les seins, le sexe. - Les seins, ça va se voir ? - Non, je peux viser pour que ça reste caché dans ton décolleté. - Chéri, je veux les fesses, et les seins. Silence. - Tu veux un bâillon. - Non. ...