Le phénix à deux têtes - Histoires de Sexe

Le phénix à deux têtes

... Qu’est-ce qui est impossible ? Tu penses à quoi ?— Non, rien, c’est une folie !— Je devine… susurre-t-elle, d’avance c’est d’accord, on essaie ?— Hein ? Tu voudrais que, nous deux…— Oui, avant que tu repartes. Ah ! j’attends ça depuis si longtemps… Tu veux pas toi ?— Ludi ! Mais bien sûr ! Mais comment veux-tu… balbutié-je. Nous sommes presque immobiles à passer en rythme d’un pied sur l’autre. Elle me serre davantage, soupire et sans pudeur cherche mon ventre. Sans pouvoir contrôler, je bande comme un âne, elle le sent et se frotte doucement. — Jean-Pierre… j’ai envie, je voudrais que tu me prennes, je te veux en moi, j’en peux plus ! murmure-t-elle en frissonnant de tout son corps.— Oui, oui… calme-toi, on va voir, moi aussi j’ai envie ! Cette fois, nous sommes réfugiés derrière un large pilier de la salle, quasi seuls, ventre contre ventre ; elle semble vouloir se fondre en moi. Ses ongles enfoncés dans ma nuque, sa bouche dans mon cou, elle a comme un spasme. — Dis-le moi, je t’en prie, dis-le moi ! soupire-t-elle haletante.— Oui, j’ai envie de te baiser. Enfin, enfin te baiser Ludi ! murmuré-je mes mains crispées sur ses hanches.— Aaaaah ! crie-t-elle presque, au point que des danseurs proches se retournent. Reprenant nos esprits, nous adoptons une tenue plus décente en rejoignant le bord de la piste. Elle secoue ses cheveux, respire un grand coup et me sourit tendrement. — Merci amour ! Ça été délicieux…— Eh ben ! J’ai bien cru que tu jouissais !— J’ai eu ! Un petit, ...

... tout petit plaisir, mais j’ai eu ! se marre-t-elle. Tout ça m’a remué les sangs. Je bande encore. C’est malin ! Mais merveilleux, la sentir contre moi, offerte. Elle perçoit à nouveau mon état et rigole dans mon cou, tout en collant sa cuisse entre mes jambes. — Dis donc ! Encore ! Pour moi, ça ?— Non ! Devine ! Tu exagères. Je fais comment, maintenant ?— Tu veux que… Oh ! Tu te souviens ? La première fois, j’avais tout pris dans la bouche ! Beurk ! Mais je me suis améliorée. Depuis j’aime, et tu sais quoi ? J’aime aussi…— Ludi ! Arrête, arrête. J’en peux plus ! la supplié-je afin qu’elle cesse ce jeu stupide.— Ce ne sera peut-être qu’une fois, mais je te laisserai un souvenir royal, compte sur moi !— Stop ! Pitié ! Ça va mal finir ! lui glissé-je à l’oreille tout en broyant son épaule.— Tu sais quoi ? poursuit-elle, moi c’est pareil, je suis toute mouillée…— T’es une sale garce ! Je vais me lâcher dans le pantalon !— Du gâchis… La garce, elle n’a pas de culotte, avec cette robe qui me colle c’est obligé ! Et je suis rasée, presque lisse comme un bébé. Ça t’excite ?— Tu parles ! gémis-je. Une garce et qui joue à la belle allumeuse, à la salope oui !— Salope ? Oui. J’aime bien. Tu me diras ça, j’adore !— Ludi ! Mais tu es déchaînée !— Une femme amoureuse n’a pas de limites, tu le sais ça ?— Pas de limites…— Oui, avec toi, je ferai tout, tout ! Si tu savais comme j’ai envie ! insiste-t-elle en se pressant davantage. Elle rit de ses coquineries, me griffe légèrement le cou et me ...