1. Le phénix à deux têtes


    Datte: 19/04/2020, Catégories: fh, jeunes, couple, extracon, amour, intermast, Oral pénétratio, fdanus, jeu, champagne, init, mélo,

    ... ou la confiture j’ai des idées ! Nous éclatons de rire et elle se lève puis se jette dans mes bras. Nous restons ainsi enlacés un bon moment, silencieux, rien qu’à nous sentir collés, comme chacun accroché à une bouée. o-o Quelques jours où nous vivons ensemble, sans presque mot dire, et au lit sans nous toucher, comme si refaire l’amour était devenu tabou, accessoire, une faute à expier. Les fantômes de nos conjoints sont entre nous, et en particulier celui de Maud. Curieuse situation, tout de même, compte tenu de notre attirance respective pour les choses du sexe. Une période de reconstruction sans doute, la nécessité de reprendre notre histoire à son début. Nous sortons beaucoup, des balades, des visites de musées, où nous ne nous quittons pas une seconde, où nos regards se cherchent sans cesse. Mais aucun geste, aucun mot qui pourrait raviver le feu, pas même une allusion quand nous croisons des amoureux qui s’embrassent. Au lit nous nous contentons de dormir serrés l’un contre l’autre, sages et chastes, et mes érections éventuelles et matinales n’attirent de sa part que des plaisanteries légères. J’ai bien eu des envies, vite réprimées. Pas prête, Ludi, et je ne sais où tout ceci nous mènera. Je pense qu’elle me laisse une chance de me dédire, de m’en aller, et de fermer ainsi la parenthèse qu’aurait été notre aventure. Et puis un soir, sans parler, timidement, nos corps se cherchent. Elle frémit à partir d’un simple effleurement involontaire de ma main sur un sein, et ...
    ... tout se précipite. Un baiser d’abord léger, puis profond, des mains qui se joignent, puis caressent et se crispent, nos souffles mêlés. Enfin, dans un bruissement des draps, lumière éteinte, Ludi sur le dos, qui ouvre ses cuisses pour m’accueillir en lançant : « Oui ! Viens ! » Tout un symbole. En s’offrant elle m’accepte pour un nouveau voyage, libérée. Comme si c’était la première fois, comme si nous étions dans l’innocence de l’inexpérience, je la prends doucement, lentement, alors qu’elle semble me recevoir en gémissant comme son premier homme. Une fusion simple, juvénile, loin de la passion de nos derniers ébats, mais ici une communion, plus de nos âmes que de nos corps. Peut-être aussi comme l’acte d’amour qui aurait dû avoir lieu pour nos dix-huit ans… M’accompagnant de ses râles pendant que nos corps ondulent, des sanglots lui viennent, des larmes qui se mêlent à la salive de nos bouches qui s’échangent un baiser enflammé. Pour finir, en jouissant, tandis que je me déverse en elle, elle crie très fort comme pour expulser toutes ces tensions accumulées. Ses jambes me ceinturant, ses ongles plantés au sang dans mes fesses, son regard, ses râles, ses frémissements me montrent alors que nous avons gagné. Encore unis, essoufflés. Je vais pour me dégager alors que je l’écrase de tout mon poids. Mais elle me retient par les épaules en me serrant davantage. — Non, reste ! souffle-t-elle. Je te sens encore, c’est merveilleux. C’est toi qui coule entre mes jambes, ton amour. Je ...