Ondine
Datte: 27/09/2017,
Catégories:
Première fois
Début des années 1990. Début de mes années lycée aussi. J'ai les hormones en ébullition depuis de trop longues années, de nombreuses heures de masturbation solitaire au compteur, en un mot une adolescence déjà bien entamée.Nouveau lycée, nouvelle ville, nouvelle vie. Et un copain, que je nommerais Francis qui me signifie assez vite que son amie Ondine n'est pas insensible à mes charmes. N'étant pas nécessairement un garçon extrêmement séducteur, ni même séduisant, l'occasion fit le larron et c'est ainsi qu'Ondine devint ma petite amie. Nous vivions chacun nos vies au lycée, fréquentions nos amis respectifs mais trouvions toujours deux ou trois moments par semaine pour nous retrouver tous les deux et nous bécoter amoureusement. Ce n'était pas vraiment le grand amour pour moi, mais c'était mieux que rien et elle-même semblait s'en satisfaire d'autant plus qu'elle n'était pas non plus très fusionnelle. A posteriori, je dirais même qu'elle était assez distante.A l'époque, je pensais que c'était mon physique, alors particulièrement ingrat, qui en était la cause : imagine un corps d'enfant qui a subi une trop forte poussée de croissance et pris trop vite vingt centimètres : un corps définitivement longiligne sans la moindre trace de graisse, ni de muscle d'ailleurs, le tout couronné par un visage envahi d'acné. Je pouvais déjà m'estimer heureux d'avoir une dulcinée dans ces conditions. Remarque quand même qu'elle n'était pas non plus prix de beauté, Ondine. Tout comme pour moi, ...
... la puberté avait laissé des traces trop nombreuses sur son visage et elle, aussi, avait le corps qui avait changé trop vite : un physique de poupon enrobé, des kilos en trop mais aucun qui ne soit synonyme de formes féminines ou de volupté. Son look n'arrangeait rien d'ailleurs : de jolis yeux cachés par de grosses lunettes, des vêtements plutôt informes, soigneusement choisis pour éviter de dévoiler quoique ce soit, des cheveux châtains coupés courts, comme un mec,Nous étions à la fois définitivement bien assortis, portant chacun le calvaire d'une adolescence dont on attendait avec impatience qu'elle finisse, et terriblement timides. Ce fut donc presque un miracle conjoint qu'à force de complots nous arrivâmes à nous organiser au bout de six mois pour avoir un après-midi"rien qu'à nous". Evidemment, cette expression dont nous usions tous les deux lorsque nous en parlions, nous n'en ignorions pas le véritable sens : ce serait pour Ondine et moi, notre première fois. J'en rêvais depuis des semaines mais je suis certain que c'est elle qui a proposé qu'on franchisse ce pas.Un samedi après-midi, après de nombreux mensonges à nos parents et alors que les siens étaient absents de leur domicile, nous nous sommes donc retrouvés tous deux dans sa chambre. Enthousiasmé par la perspective qui s'offrait à moi, je crois que j'ai bandé dès le seuil de sa maison franchi et à peine assis sur son lit, nous nous sommes embrassés. A pleine bouche, avec néanmoins toujours cette passion malhabile ...