Corps-à-corps dans le Vercors
Datte: 24/04/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
jalousie,
Oral
pénétratio,
humour,
policier,
aventure,
... C’est de là qu’ils viennent. Mais d’après ma tante, tous ces types sont généralement assez discrets. On ne les verrait que rarement au village… sauf ces derniers temps.— À cause de toi ?— C’est ce que prétendent quelques mauvaises langues. Ils m’ont un peu draguée depuis que je suis arrivée, il y a deux semaines, en essayant de m’attirer dans leur espèce de confrérie. J’ignore ce qu’ils y trafiquent au juste, mais il est question de dons à la Lune, mère de la sensualité, et de l’éveil du corps aux véritables plaisirs charnels. Bref, le genre de conneries que n’importe quel gourou vaguement illuminé peut continuer à inventer tant qu’il existera des couillons assez naïfs pour prendre tout ça au sérieux. J’appréciai une fois encore le franc-parler de Zoé. De plus en plus, je me persuadais de lui faire confiance. — J’avais l’intention d’aller me balader un peu par là demain, sous prétexte d’une rando vers le Calvaire, annonçai-je en me redressant. Ce que tu me racontes me conforte dans mon projet.— Et tu prétends toujours que ta panne de bagnole était fortuite ?— Oui. Absolument. Mais j’avoue qu’elle m’a bien aidé à trouver une raison de m’attarder dans le coin. Sans ça, j’aurais dû faire preuve d’un peu d’imagination.— Et les personnes que tu cherches se seraient laissé embrigader par le gourou ?— Probablement. La jeune fille, tout au moins, dis-je en m’échappant pour aller fouiner dans mon portefeuille. Elle n’a que quinze ans. C’est sa mère qui a fait appel aux services de ...
... mon bureau d’enquêtes. Je montrai les photos à Zoé, qui s’était assise sur le lit : — Je présume que tu ne les as pas aperçues ?— Non. Sinon je m’en souviendrais. C’est qui, elle ? Ta femme ?— Je suis pas marié.— Non, mais c’est ta gonzesse, je veux dire ?— Une collègue. Elle bosse avec moi à l’agence d’enquêtes.— C’est bien ce que je dis. C’est ta nana.— Mais… La blonde se mit à rire. — Allons, fais pas cette tête ! Je suis pas jalouse, ajouta-t-elle en posant les photos sur la table de nuit. Elle s’appelle comment ?— Ghislaine. Vivement, Zoé m’enlaça et m’attira contre elle. — En attendant de la retrouver, ta Ghislaine, occupe-toi un peu de moi : j’ai pas encore eu toute ma dose, ce soir. +++++ La curieuse communauté était installée dans un repli de terrain, une sorte de vaste cuvette vaguement clôturée à laquelle les engins motorisés n’accédaient que par un portail grillagé. À pied, par contre, les piquets, les fils métalliques et les bouts de planches étaient plutôt aisés à franchir, en n’importe quel endroit. Trois baraquements de pierres et de bois, disposés en carré, occupaient le centre de la clairière. À l’extérieur avaient été aménagées quelques parcelles où poussait péniblement ce qui ressemblait à des légumes. J’aperçus plusieurs motos et deux vieilles jeeps. Zoé avait insisté pour que je l’attende non loin de l’auberge, où elle m’avait « récupéré » avec sa voiture, après le petit déjeuner. — C’est pas la peine de grimper par le sentier, m’avait-elle averti. Tu vas ...