Les faiseurs de Trans (1)
Datte: 24/04/2020,
Catégories:
Gay
Chapitre un : Laurent et moi — Je t’aime Lolo ! — Je t’aime Alain ! On se regarde, on éclate de rire. Ah, on est beaux ! Allongés l’un sur l’autre, couverts de sueur de la tète au pieds avec de longues trainées de sperme sur le torse et le visage, que l’on s’amuse à lécher à petits coups de langue avant de s’embrasser fougueusement une dernière fois. Jamais on n’a baisé aussi sauvagement et longtemps. On a joui tous les deux cinq ou six fois après avoir pratiqué tous les jeux, toutes les positions, tout ce qui nous est passé par la tète. On est crevés, épuisés, vidés à tous les sens du terme. Moi c’est Alain. Lui c’est Laurent de quelques mois mon ainé. C’est mon pote, mon amour, mon amant depuis quelques semaines et je l’adore ! On s’est connu à la rentrée des classes au lycée en terminale. Au début je n’ai pas compris ce qui m’avait poussé vers lui. Et c’était réciproque comme il me l’a confié plus tard. Pourtant à la sortie de l’adolescence, j’étais plutôt attiré par les filles. On a mis çà sur le compte de notre vécu. On est étonnamment semblables dans notre vie. Même lycée, même classe, on s’est retrouvé par hasard au même bureau. Même dégaine, bruns, des cheveux mi- longs, dans le cou pour moi, tombant sur les épaules pour lui. Presque pareil dans notre vie familiale, lui orphelin de mère, moi vivant avec ma mère, divorcée. On a aussi le même médecin de famille. On est également à l’école de rugby de l’Aviron bayonnais dans la même catégorie. J’habite Bayonne, cette ...
... belle ville aux portes du pays basque, et c’est là, au rugby, que tout a basculé. On vient tout juste d’intégrer les rangs des espoirs. On a en face de nous des armoires à glace dont certains atteignent le quintal alors que nous sommes tous les deux des gabarits plutôt en dessous de la moyenne, presque des ados attardés. Nous compensons la force brute par notre vivacité et notre agilité, mais face à un gros bourrin lancé à pleine vitesse.... Autant dire que nous ne pesons pas lourds à tous les sens du terme ! Ce jour-là, il a plu toute la matinée. Le terrain d’entrainement Belascain se trouve dans les anciennes douves au pied des remparts pas très loin de la Nive. Le sol n’est plus qu’une épaisse couche de vase noire détrempée, labourée par les catégories qui nous ont précédé. Inutile de vous dire qu’après seulement vingt minutes d’entrainement, on a à peu prés tous la même couleur de maillot. Au centre de la ligne des demis, je vois soudain Laurent glisser, son genou tourner, et aïe... Il grimace de douleur. Je me précipite tout comme Patrice, un de nos entraineurs. — Ca va petit ? — La vache, j’ai mal au genou,, fait-il crispé — Montre-moi çà, répond Patrice Il tâte le genou faisant à nouveau grimacer Laurent — Tu as peut être une entorse, reprend t-il. Bon ; terminé l’entrainement pour toi aujourd’hui. Euh... Alain tu l’accompagne au vestiaire ? Laurent tu prends une aspirine, vous vous douchez, et je viens vous voir dés la fin de l’entrainement. — OK Patrice On aide Laurent ...