Les faiseurs de Trans (1)
Datte: 24/04/2020,
Catégories:
Gay
... ses lèvres sur les miennes et fait claquer une petite bise. Puis il se retire légèrement pendant qu’on se regarde dans les yeux. Je ne recule pas. J’ai la tète en feu, je le désire ; encore ! Il a un air interrogatif, il se demande s’il doit continuer, mais c’est moi au contraire qui m’avance à nouveau, pose mes lèvres sur les siennes et y reste collé la bouche entrouverte. Je me laisse aller. Il a posé ses mains sur mon torse et commence à me caresser, ou me savonner je ne sais plus. Je sens sa langue s’insinuer entre mes lèvres, chercher la mienne. Je la lui donne. On s’entremêle, on échange des baisers, nos salives. Ses bras se sont refermés sur mon dos, m’attirant fermement contre lui pendant que j’ai passé les miens autour de son cou, on se caresse. Nos sexes sont en contact coincés entre nos deux corps. Ses mains descendent vers mes fesses, les parcourent. Sa bouche a abandonné un instant la mienne pour venir se poser dans mon cou et déposer des baisers pendant que je mordille son épaule. J’ai des frissons de la tète aux pieds. Je le sens frémir lui aussi. Mon Dieu que c’est bon ! Jamais je n’aurai imaginé un tel bonheur à embrasser un garçon. Un brouhaha soudain dans le couloir des vestiaires nous fait sursauter. Des bruits de crampons, des éclats de voix. L’entrainement est terminé ! On se sépare précipitamment, ramassons nos affaires, et passons nos serviettes autour des reins. On entend la voix de Patrice. — Allez les gars, on traine pas, les séniors vont arriver ...
... ! Laurent, Alain, vous ètes ou ? — Ici Patrice, on en termine à la douche. J’ai le rouge au joues. Non seulement pour ce qui vient de se passer, mais aussi parce que nos serviettes cachent difficilement notre érection encore bien active ! — Ça va mieux Laurent ? — Oui, répond-il, je me sens bien. Patrice nous regarde avec un drôle d’air. Il n’est probablement pas dupe, mais a le tact de ne pas s’y attarder. J’imagine qu’il a du en voir d’autre dans sa carrière... — Je vois çà oui.... Bon ; Laurent, si tu dois aller chez un toubib, tu m’appelles, on fera marcher l’assurance. On s’habille en vitesse, sortons des vestiaires et allons vers le hangar aux scooters. J’ai la tète en feu et Laurent aussi à en juger par les regards qu’il me lance. — Tu viens à la maison ? Mon père ne rentre pas avant dix-neuf heures ? — Ok, je te suis. C’est tout ce que j’arrive à dire tellement j’ai la gorge nouée. Je le suis à travers les faubourgs vers la petite maison de son père. Comment lui dire, comment lui avouer que je n’ai jamais..... Je suis un adolescent attardé, coincé. C’est la première fois que j’embrasse quelqu’un, un garçon qui plus est ! Lui, je crois le savoir a déjà couché avec une fille, mais moi... je suis puceau ! Jamais je ne me suis branlé, je ne sais même pas ce que c’est, jamais je n’ai joui autrement qu’en rêve la nuit, m’occasionnant des réveils soudain et des souvenirs fugitifs. Mais je n’ai qu’une envie, c’est que ce jour soit le dernier de cette vie passée. On range nos ...