A la découverte du nouveau corps
Datte: 28/09/2017,
Catégories:
ff,
sport,
Oral
69,
humour,
fantastiqu,
Lesbienne
... difficile et surtout, un passage dans la vie adulte emprunt de choix envers et contre toutes les pressions de la famille et de la société. L’idée de non pas laisser libre cours à ses désirs fugaces, mais plus sérieusement de considérer ses envies avec respect, en ayant en mémoire comment les choix ont constitué une part importante de la construction de la personnalité dans la recherche du bonheur, l’idée de considérer sérieusement ses désirs, pensé-je, conduit peut-être plus naturellement les homos à envisager les escapades amoureuses. Pour ce qui est de se perdre dans mes pensées : pas très poli cette manie. Là, ça va, pas de problème, Laurence me regarde depuis que mes yeux sont partis dans le vague, examinant ces considérations relatives aux mœurs. Je vois que je lui plais bien, ça la dérange pas quand on dit rien, qu’elle en profite pour me détailler sous toutes les coutures. Nos yeux se croisent, ou plutôt, les miens attrapent les siens, les décrochent de mes seins, qui me semblent déjà chauffer sous le regard caressant. Les yeux dans le yeux donc, on ne cille pas, puis, exactement en même temps, on se sourit. J’aime bien ces trucs qui arrivent en même temps. — Bon alors on y va, faire ces courses, elle demande.— C’est parti ! *** Dans la rue animée le vent s’engouffre à tout va et à peine sorties, ça donne déjà l’envie de rentrer. J’aime bien ce quartier, toutes les boutiques, ça bouge. Il fait de plus en plus moche et ça commence à cailler. J’ai vraiment eu de la ...
... chance tout à l’heure, le soleil du début d’après-midi. — Bon, on commence par le Prisu, elle propose.— D’accord. Pas trop bondé pour un samedi, le plaisir de s’abriter du vent, par où on commence ? — Qu’est ce que tu voudrais manger ? je demande.— Ben j’ai pas trop le moral en ce moment, j’ai pas envie de faire la cuisine, qu’elle me dit. Alors, je sais pas ce qui me prend, mais je lui caresse la joue en disant : — Bon alors, ça sent la pizza au four. Je vois bien que ses yeux sont mouillés, ça va pas vraiment, alors je romps un peu la gêne : — Je pars au rayon pizza.— J’ai plus rien à me mettre, il me faut des petites culottes, me dit alors Laurence, en filant dans le coin des fringues. Ma pizza et une bouteille de champagne – carrément - dans le panier, au milieu de quelques autres denrées, je pars à la recherche du rayon lingerie. C’est le Prisunic quand même et je pense pas qu’il y ait grand chose de bien. Bon, si Laurence a besoin de petites culottes… Je me sens sur mes gardes, cette sorte de peur d’être découverte. Non, ça, c’est pas possible. Le risque c’est plutôt que j’ai l’air complètement gourde en méconnaissant un truc typiquement féminin, par exemple. Genre, je n’ai aucune idée de mes mensurations, ce qui m’arrive quelquefois quand je vais m’acheter un futal au rayon homme. Heureusement que Tiphaine m’a fait un topo complet sur les trucs de meufs, y compris ses mensurations, et il me vient l’envie bizarre d’acheter des sous-vêtements, comme s’il était impérieux que ...