1. A la découverte du nouveau corps


    Datte: 28/09/2017, Catégories: ff, sport, Oral 69, humour, fantastiqu, Lesbienne

    ... je vive tout ce qui arrive à une femme. Après, cela ne sera plus possible. Oui, c’est ça dont j’ai peur, passer pour une mongole complète et me griller auprès de Laurence. Je la trouve qui est à quatre pattes en train de fouiner dans le bas de la gondole, voilà qu’elle veut faire des économies ? — Coucou, je lance.— Miam miam, elle répond en voyant la pizza. Bon, on n’a plus envie de faire des phrases, la vie, c’est parfois comme ça. Je commence à fouiller les présentoirs à la recherche de ce qui me convient. Le besoin est simple : noir, sobre, doux et, comment dire… avec de la place. À un moment, il y a une jolie brune qui passe. Fine tout en ayant des hanches larges, je ne peux m’empêcher de mater ses fesses. Évidemment, ne serait-ce qu’une demi-seconde et voilà, le regard de Laurence qui attrape le mien. Quand on y pense, c’est une performance étonnante, de trouver en un instant où est dirigé le regard de l’autre. Comme le joli morceau croisait Laurence au moment où elle a levé les yeux vers moi, il n’y avait pas de doute possible. Je rougis immédiatement puis retourne à la collection que j’étais en train d’aviser, trop tard. Finalement, j’aurais pas fait mieux si j’avais voulu en faire exprès. Bon, si ça s’était passé avant, moi en mec, je veux dire, j’aurais eu l’air con. Laurence m’aurait fait les gros yeux, ou lancé une vanne, ou pris un air dépité. Là, je ne sais pas ce qu’elle doit penser. Si elle est satisfaite de constater que je regarde le… dos des femmes, ou si, ...
    ... au contraire, elle se sent dévalorisée, vu qu’elle se trouve peu féminine. Je me rapproche de Laurence après avoir fait mon choix. Arborant fièrement l’ensemble culotte soutien-gorge, noir comme je les aime. — Fais voir, qu’elle me dit, en regardant ma trouvaille.— Tu as de la chance d’avoir ces petits seins, je lâche. Alors elle tend la main tout doucement vers mon sein gauche, le soupèse à peine, et dit : — Des fois, j’aimerais en avoir des comme ça, puis elle retire sa main rapidement, comme si elle s’était brûlée.— Des fois, j’aimerais en avoir des mignons comme ça, réponds-je en observant les siens ostensiblement. Alors on se regarde dans les yeux puis on éclate de rire. *** Maintenant on se tient par la main. Légèrement, du bout des doigts. C’est venu sans prévenir. On marchait l’une à côté de l’autre et puis, pour contourner un réverbère, elle se rapproche, je fais exprès de ne rien changer à ma trajectoire, alors les épaules se touchent, les bras, les doigts, et hop, ils s’accrochent, ne se lâchent plus. On n’ose rien faire d’autre. On pourrait s’arrêter de marcher, s’embrasser. Mais non, on continue à avancer sans rien dire. Ni lentement, ni de façon précipitée, un peu comme notre inclination mutuelle. Ni trop lent, ni trop vite, mais on y va, ça c’est sûr. Mon cœur bat fort, le sien aussi peut être. Je me sens bien, c’est la certitude qui est merveilleuse : on va se partager. Je suis émue en songeant à ma virginité en la matière, j’espère qu’elle va chavirer aussi. ...
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