Berlin
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Lesbienne
Chapitre 1 : Découverte de BerlinÀ 22 ans, je débarquais à Berlin par un beau matin de printemps en 1988. J’y venais pour parfaire mon allemand en entreprise, une succursale de ma boite de l’époque. Le tout pour une durée d'un an. C’est sur les conseils d’un ami, un vrai de vrai, que je suis partie me perfectionner dans cette ville. J’avais pourtant un vaste choix, toutes les plus grandes villes allemandes ou autrichiennes. À l’époque, Berlin était encore partagée par le mur, mais dois-je le préciser ? Je crois que mon ami a eu raison, ce mur donnait un gout d’aventure, d’interdit à mon séjour. Imaginez, un ilot du capitalisme paumé, encerclé au milieu des terres communistes. De plus, il m’avait dit avoir fait des rencontres fantastiques, merveilleuse, sans plus me donner de précisions, me laissant le bonheur de découvrir par moi-même. Certes, sur un plan, il avait entouré tout un quartier d’un grand coup de crayon rouge avec un sourire quelque peu narquois. Il me connait bien, le bougre.« Là, te connaissant, tu verras, cela devrait te plaire ! » Qu’il m’avait dit sans rien ajouter d'autre si ce n'est un sourire un peu narquois.J’y suis donc arrivée avec près de trois bons mois d’avance, des vacances en somme. En fait, ces trois mois sont pour me familiariser avec cette ville à la réputation sulfureuse, y prendre mes marques. Non loin du zoo du centre-ville, je loge très temporairement dans une famille très sympathique, ils m’avaient préparé une jolie chambre de bonne ...
... séparée, une salle de bain et mon entrée était discrète qui plus est.C’est donc en touriste, une pâle imitation de touriste, que je visite Berlin Ouest durant ces premiers jours de mars. Trois mois à visiter cette ville de long en large, la connaitre, si possible dans ses moindres recoins. J’y découvre ce fameux mur que j’ai parcouru du côté ouest. J’ai aussi été regardé les différents points de passage divisant les deux moitiés de Berlin. Munie d’un visa temporaire, j’ai même traversé ce mur pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté, voir si je vois des méchants rouges prêt à m’enlever pour m’embrigader de force ou m’expédier dans un camp de travail en Sibérie. Si je trouve un Berlin Est très beau, ce n’est qu’une apparence. Une fois qu’on quitte les grandes artères, on y trouve encore des vestiges de la guerre 39-45 sur les murs. Derrière la vitrine du parti communiste, on n'y trouve que de la grisaille, pas de quoi se réjouir.Le lundi de la deuxième semaine, flânant encore dans des rues marchandes, en passant de ruelle en ruelle, je me suis un peu paumée. Non, je me suis carrément perdue. C’est en tentant de rechercher mon chemin que je me suis retrouvée dans une petite rue marchande un peu étrange. Des boutiques de mode bizarres la bordent à perte de vue. Enfin, pas que de mode, mais pas loin. En y repensant, je crois avoir fait comme Harry Potter, j’ai traversé le mur, et quitté le monde des moldus pour un monde fait de d’irréel, de magie et d’imaginaire. À voir, je suis tout ...