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Joli square
Datte: 29/09/2017, Catégories: Mature,
... fascinant à moi seul adressé. J'attendais entre autre le moment où l'escarpin longtemps balancé au bout du pied chut sur le sable. Je me gardais de me précipiter pour l'aller ramasser. Je n'en étais pas digne ni le prince de la fable qui pouvait prétendre rechausser Cendrillon. L'érection à cet instant était douloureuse.Dès le deuxième jour, elle sut assez mon parcours. Elle était étonnée qu'à la suite de mon cursus j'eus atterri là dans cette sorte de square. J’avais pourtant hérité il y a dix ans d'un père fortuné qui me constituait rentier à vie. Mon métier n'était en somme que loisir et pour occuper le principal de mes jours. Mon statut insolite me rendit sympathique. Elle voulut savoir davantage de mes goûts. Elle poussa l’impertinence jusqu'à savoir si j’avais une amie dans ma vie. Je lui répondis avec aplomb que deux, trois femmes mariées de la ville suffisaient à l'affaire.Elle éclata de rire face à tant de candide muflerie. Elle dit que j’affichais une posture éculée de libertin et d'anarchiste. Elle s'autorisait de cela du fait que je lui concédais aimer Marcel Aymé. Avec une certaine tristesse, elle m'avoua aussi qu’elle avait un mari auquel elle était peu fidèle. Elle ajouta que son amant attitré lui pesait autant. Celui-ci était son patron. Elle devait un peu le ménager. Bref nous en étions aux confidences et à une vraie connivence. Quelque chose poussait en moi de fort. Ce bel objet de femme inclinait à la rêverie.J'eus de la chance car il fit beau toute la ...
... semaine. Ainsi vint-elle s'asseoir face à moi à deux pas. Elle ne faisait plus montre de façons pour me livrer le spectacle de ses cuisses et lorsque celles-ci étaient un temps écartées, elle s'arrangeait pour que je pus entre savourer la couleur de sa culotte. Je devais avoir alors une mine pathétique de vieux vicelard écarquillant les yeux. Au bout de deux jours je découvris avec effarement que la culotte était devenue transparente au travers de laquelle on pouvait voir le poil pubien et le dessein du sexe.A n'en point douter elle avait fait exprès et pour moi. Je lui en savais gré. En un soupir heureux et douloureux je lui confiais un jour que je n’avais jamais pu contempler de si belles cuisses. Je rajoutais que j'espérais que son amant les savait mériter. Elle eût un sourire triste. Je me jetais alors à l'eau lui proposant que le jour suivant nous déjeunâmes ensemble au bistrot le plus proche et dont je savais la cuisine et le vin délicieux. Cela sembla la réveiller et la galvaniser. Je n'étais pas peu fier d’arborer une jolie femme à mon bras.Elle me dit ce jour-là que nous avions deux bonnes heures pour faire bombance. Le repas fut délicieux. L'un l'autre nous consommâmes du vin. Nos regards ne mentaient plus. Nous nous plaisions et nous désirions. Le battement nerveux du pied témoignait sous la table qu'elle avait envie d'un homme. Le soleil cruel au-dessus de nos têtes nous abjurait au vice. La nature autour célébrait le Printemps. Il était inconcevable que cette femme ...