Les tourments érotiques du jeune Markus Milka (3)
Datte: 04/05/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Le soir venu, Françoise fit au cours du repas une révélation à son neveu : si lui et ses cousines étaient autant attirés par le sexe, c’était à cause d’un trait familial hérité de son grand-père, décédé misérablement au fond d’une prison pour avoir osé transgresser des tabous sexuels de la société puritaine, baisé sans remords d’une manière très interdite et ainsi fait un téméraire bras d’honneur aux parangons de la morale. A l’époque, la jeune femme était une amie intime de Jean, le grand-père rebelle, dont elle avait recueilli la dernière volonté sur son lit de mort. — Chère Françoise, avait-il dit d’une voix qui allait en s’affaiblissant, bientôt je me retrouverai dans le silence obscur et glacé de la terre, après une vie qui n’aura été qu’une longue succession d’orgies et de fornication à outrance avec toutes sortes de partenaires. J’ai vécu tout cela avec intensité et ne regrette rien, malgré mes ennuis qui s’en sont suivis. Cependant, je voudrais que tu me promettes de venir me rendre visite sur ma tombe chaque année, à l’anniversaire de mon enterrement. Oublie les fleurs, les couronnes et tout ça : je n’en aurai pas besoin, pas plus que de tes larmes. Il faut qu’à cet endroit, assise sur le granite en-dessous duquel reposera mon corps, tu te masturbes jusqu’à l’orgasme, comme je t’ai si souvent vu faire. De mon vivant, être témoin de ta volupté a toujours enchanté mon regard, et suis sûr qu’il en sera de même dans l’au-delà. Oui, je veux que tu donnes du plaisir, la ...
... main dans ton joli minou, à t’en faire hurler de joie : je sais que tu es capable. Si les défunts ont quelque pouvoir, là-haut, s’il y en a un, je ferai tout pour que tu sois heureuse. — Je te le promets, Jean, avait-elle répondu en lui souriant. Chaque année, je viendrai me branler sur ta tombe. Apaisé, il est mort à ce moment-là, le visage exprimant la parfaite sérénité de l’homme qui partait en ayant fait ce qu’il avait à faire et dit ce qu’il avait à dire. Depuis vingt ans, François avait toujours été fidèle au rendez-vous, et peu lui importaient les orages de grêle en été ou la présence de témoins outrés par l’impudeur de la belle. Mais en venant après le coucher du soleil, elle avait constaté des choses étranges. Elle n’en confia pas plus à Markus, à qui elle proposa de l’accompagner à cette étrange rencontre, qui devait avoir lieu la nuit suivante. Le jeune homme accepta sans hésiter, friand de nouvelles aventures et de frissons coquins voire transgressifs, surtout en compagnie de sa charmante tante qui lui avait déjà tant appris des femmes. Ils se donnèrent rendez-vous à minuit devant la grille du cimetière dont ils escaladèrent le mur : Françoise connaissait un endroit où c’était relativement facile. Vêtue d’une longue robe noire, elle grimpait comme un chamois, et au cours du franchissement de l’obstacle, Markus constata avec gourmandise qu’elle ne portait pas de culotte ni d’autre vêtement que la robe, pas même des chaussures, conformément à ses habitudes. Elle ...