1. Les récits de Sandie. N°1


    Datte: 05/05/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... pris ce matin sans m’en rendre compte. Pour lui aussi, je voulais être parfaite, la peau toute douce et délicatement parfumée. Je passais ma chemise de nuit. J’hésitais à mettre une petite culotte. J’avais avec moi une culotte de rechange en coton très blanc, très fine et douce. Finalement, je ne voulais pas paraître trop impudique, je l’enfilai. Voilà, j’étais prête. Mais, je ne voulais pas sortir ainsi. Je pris le peignoir et le mis. Je sortis de la salle de bain en peignoir, pieds nus avec mes vêtements et chaussures dans la main. Il m’attendait devant la porte d’une chambre : - J’ai déposé ton sac ici poussin. - Je te laisse… je fais ma toilette, je ne serai pas long. Il me montra mon sac sur un fauteuil, puis sur la table de nuit un petit verre et un cachet : - Je t’ai préparé un verre d’alcool et un léger soporifique. Tu serais plus détendue, prends-le uniquement si tu sens que tu en aurais besoin. Je te laisse poussin. La chambre était comme les autres pièces de la maison, grande et froide. Le lit était très haut et très grand, avec une tête de lit en fer et des boules en cuivres. Il y avait aussi une grande armoire avec un miroir. Au-dessus du lit, il y avait un immense crucifix. Un fauteuil crapaud et deux tables de nuits en étaient le reste du mobilier. Une lampe avec abat-jour était allumée, il l’avait recouverte d’un tissu bleu qui donnait à la pièce un air lugubre. Le crucifix au-dessus du lit n’arrangeait rien, bien au contraire. Les draps étaient propres. Il ...
    ... venait certainement de les changer. Je quittai mon peignoir et le posai sur mes affaires qui étaient sur le fauteuil. Le lit était froid. Je n’étais plus trop rassurée maintenant. Une boule d’angoisse commençait à me nouer le ventre. Je ne touchai pas à l’alcool, mais je pris le cachet et le laissai fondre sous ma langue. Il était légèrement amer. J’attendais, couchée dans le lit les draps relevés jusqu’au menton. Je l’entendais dans la salle de bain prendre sa douche. J’essayais de ne pas trop réfléchir. J’étais un peu anxieuse. Je regardais le crucifix qui semblait m’observer. Ce n’était pas fait pour me déculpabiliser, bien au contraire. Je frissonnais… Il sortit de la salle de bain. Il est entré dans la chambre avec un peignoir blanc. Il l’a enlevé et l’a laissé tomber sur le sol. Il était entièrement nu. Je ne pouvais pas ne pas le voir. Maigre et grand, la peau très blanche il avait la poitrine en partie recouverte de poils gris et blancs. Son sexe en demi-érection (certainement sous l’effet d’une pilule de viagra) semblait plus long, mais moins épais que celui de Jean. Le gland entièrement décalotté de couleur presque violette était humide. Il s’assit sur le lit avant de venir sous les draps et de se tourner vers moi. Mon cœur allait d’un coup un peu plus vite. Je lui demandai de bien vouloir éteindre, que cela m’aiderait au début. Il voulait bien… et me comprenait. L’obscurité la plus totale régnait dans la chambre, pas un seul bruit ne venait de l’extérieur, le silence ...
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