La gêne et le plaisir - Partie 9
Datte: 06/05/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... toi et de ce que les gens pourront dire, ils ne te connaissent pas. Tout ce qu’ils verront, c’est ton entière dévotion. - Maître, s’il vous plait, ramenez-moi. Je le cherchais des mains. J’attrapais son bras. Il me repoussa gentiment mais fermement. - Je ne peux pas ! paniquais-je. Je ne peux pas, j’ai trop peur. Les gens doivent déjà m’avoir remarquée, chuchotais-je. Je vous en supplie ramenez-moi. - Arrête de discuter et obéis, tu seras fière de toi après l’avoir fait. - Maitre ! pleurais-je. Code rouge ! Je n’en peux plus ! Damien s’approcha de moi et me prit par l’épaule. - Tout va bien, Jenny, je suis là. Tu n’es pas en danger direct. Si je t’ai emmenée ici c’est parce que je sais que tu peux le faire. Et tu vas le faire. Tu vas le faire parce que tu m’aimes, et parce que tu aimes profondément ta condition de soumise. Tu aimes cette sensation de peur et de plaisir que tu ressens à chaque fois que tu es obligée de te plier à ma volonté. Tu aimes passionnément les orgasmes que te procure ta soumission. Ce serait dommage de s’arrêter en si bon chemin. - Mais j’ai tellement peur, sanglotais-je. Si jamais il y a quelqu’un que je connais ? - Tu y survivras. Il y a peu de chance qu’on te reconnaisse, mais si c’est le cas je m’engage solennellement à te protéger et te défendre. J’irais casser la gueule de n’importe quel mec ou meuf qui ira raconter quoique ce soit à ton sujet. Je te le promet. Maintenant prépare-toi. - Je ne suis pas prête ! criais-je. Il détacha ma laisse ...
... avant que je ne puisse le retenir. Je l’entendis s’éloigner. - Maintenant ! me cria-t-il d’une voix qui me paru si lointaine. J’avais l’impression de faire face à la mort. Mes jambes ne tenaient que par miracle, ma tête me brulait, mes larmes dégoulinaient de sous mon bandeau et j’avais la nausée. - Vas y ma belle ! m’encouragea-t-il. Je décroisais les bras. En inspirant profondément, j’entrouvris les pans de mon manteau. Je restais un instant figée, persuadée que quelqu’un allait venir à moi et me crier de me revêtir. Le brouhaha continuait, indifférent à mon épreuve. Enfin j’ouvris mon manteau et le fit glisser de mes épaules. J’étais entièrement nue, à la vue de tous, avec mes fesses rouges, mon collier de chien avec écrit « esclave », mon ventre mou, mes cuisses flasques… J’expirais. - Avance vers moi, me cria-t-il. J’avançais de manière incertaine dans la direction qui me semblait être la bonne. - Avance encore ! Mon Dieu, il me semblait tellement loin ! J’avançais, pas après pas, sa voix se rapprochant un peu à chaque appel. J’étais tendue comme un arc, craignant un obstacle ou un coup, terrifiée à l’idée qu’on me juge ou qu’on me photographie à mon insu. Deux bras se refermèrent sur moi. Je m’y abandonnais. Mes jambes ne me portaient plus et j’étais sur le point de m’évanouir, mais mon Dieu, cette étreinte si forte, si affectueuse. Ces baisers sur mon front, plein de fierté. - Je suis si fier de toi, si fier, répétait-il en boucle. Il enroula une couverture sortie de je ne ...