1. Monstrueuse - Une femme de tête


    Datte: 08/05/2020, Catégories: fh, couple, poilu(e)s, forêt, amour, Oral pénétratio,

    ... mec s’intéresse à son cul. Ou alors un monstre de son espèce !— Allons Philippe, inutile d’en rajouter… Et toi Annick, puisque tu veux faire ton arrogante, et bien fais ton arrogante, mais tu es bien ingrate après tout ce ton père et moi nous avons fait pour toi.— Pardon ? Répète un peu ça. Tu n’as jamais l’impression de dire des contre-vérités. Tu ne manques pas d’air. Vous avez fait quoi ? L’année dernière vous avez préféré partir quinze jours aux Maldives plutôt que de me payer une toute petite intervention de chirurgie esthétique. Effectivement vous avez fait plein de choses pour moi !— Mais…— Mais rien du tout et réfléchis un peu plus. Tu vas aller tracer deux belles petites colonnes sur ton paper-board : D’un côté ce que tu m’as donné, de l’autre ce que je te donne, moi. Et si tu fais ça avec un minimum d’honnêteté, peut-être comprendras-tu… Mais encore une fois je ne te blâme pas, je ne te fais aucun reproche. La seule chose que je dis c’est que, pour une fois que ta fille demande un petit quelque chose et que ce petit quelque chose pourrait la rendre un petit peu heureuse, et bien il faut peut-être que tu mettes un peu d’eau dans ton vin et que tu fasses un tout petit effort.— Mais on ne sait même pas où tu vas ni avec qui tu vas.— Et quand je me réfugiais dans la cabane du jardin pour pleurer tout mon saoul pendant des heures et des heures, tu savais où j’étais et avec qui j’étais ? J’étais avec mon désespoir et l’envie d’en finir mais ça n’avait pas l’air de ...
    ... beaucoup t’émouvoir. Et quand tu me croisais et que j’avais les yeux rouges de trop avoir pleuré, tu me demandais pourquoi j’avais pleuré ? Non, parce que tu le savais, tu savais bien pourquoi. Je me demande si tu ne préfères pas au fond de toi-même que je sois malheureuse. Je suis ta « pauvre fille », tu es « désolée pour moi », ce n’est pas ça l’amour d’une mère. Tu n’assumes pas ce que je suis, alors laisse-moi au moins la chance de m’assumer par moi-même.— Je…— Je, rien du tout. Et puis d’abord je suis avec un charmant garçon, gentil tout plein, du style de ceux qui peuvent vous plaire et vous n’avez aucune crainte à avoir de ce côté là. Il est parfait ce gars-là. Même trop parfait pour vous, vous pourriez me l’abîmer.— Mais… euh… vous faites quoi… et toi tu…— Oui je baise et non je ne prends pas la pilule si c’est ça que tu veux savoir, en tout cas pas encore. Si ma petite maman avait seulement daigné m’accompagner une seule fois chez un toubib, je n’en serais peut-être pas là. Mais non, il faut toujours que je me démerde toute seule et c’est vrai que dans certaines circonstances j’ai un peu plus de mal. Mais ne t’inquiète pas, tu n’es pas prête d’avoir des petits-enfants, en tout cas pas avec moi.— Et ce garçon on le connaît ? Annick eut le malheur d’hésiter ne serait-ce qu’un dixième de seconde mais cela suffit pour qu’elle s’aperçoive qu’elle venait de se trahir. Elle essaya tant bien que mal de rattraper le coup mais sans parvenir à garder sa crédibilité. Ainsi ils me ...
«1234...8»