Monstrueuse - Une femme de tête
Datte: 08/05/2020,
Catégories:
fh,
couple,
poilu(e)s,
forêt,
amour,
Oral
pénétratio,
... copine. — Ah oui, exact, je me souviens de toi.— Mais tu ne pensais pas que tu me verrais un jour comme ça sur les genoux de ton frère.— Euh non.— Pas grave. Et vous monsieur, il paraît que vous êtes représentant et que vous voyagez beaucoup. Mince alors, aucun détail ne lui avait échappé ! — Beaucoup trop oui.— Ça doit être agréable de voyager comme ça, sauf que vous ne voyez pas beaucoup vos enfants.— Je suis là le week-end.— En général papa, en général (ma frangine avait toujours le chic pour remuer le couteau dans la plaie)— Oh, chérie, tu exagères, presque tous les week-ends quand même. (Mais nous savions pourtant tous les trois qu’un week-end sur deux était consacré à sa maîtresse, même ma mère le savait mais elle n’avait guère le choix, il fallait bien qu’elle s’en satisfasse, c’était ça ou le divorce).— Et, sans indiscrétion, vous démarchez quoi ?— Le vin, les spiritueux, l’épicerie fine.— Faudra que je vous présence ma mère, elle ne jure que par les produits de chez Fauchon.— Et que font-ils quoi vos parents ?— Rien que m’embêter ! Mais non, je plaisante. Non, plus sérieusement, ils gèrent une petite entreprise de produits publicitaires.— Et ça marche ?— Disons que ça vivote.— Et Annick fait un BTS de commerce, ai-je cru la peine d’ajouter.— Très bien, très bien… L’atmosphère s’était vraiment détendue entre nous quatre. Elle était franche et conviviale, à tel point que ma mère, lorsqu’elle revint avec son café, eut l’impression d’avoir raté quelque chose, surtout ...
... quand son mari lui avoua : — Annick est charmante, elle a vraiment beaucoup de conversation. Il y a tant de jeunes qui n’ont rien à dire, moi ça me désole un peu. « Annick est charmante » : Et bien il n’y allait pas par quatre chemins le pater. Il voulait me la piquer ou quoi. Ceci dit, comment le contredire, Annick était effectivement tout ce qu’il y a de plus charmante. — Vous connaissez déjà la maison je pense (Ah, nous y voilà !)— Oh non madame, c’est la première fois que je viens ici.— Mais, je pensais… Et comme Annick était vive comme l’éclair : — Ah oui, je vois, vous dites ça à cause des petites culottes… Mais non je vous assure, je n’étais jamais venue ici avant aujourd’hui. (Puis, se retournant vers moi) Tu avais fait croire à ta mère que j’étais venue ici ?— Non, je n’avais rien dit moi.— Disons qu’il avait entretenu un certain mystère, rétorqua ma mère.— Quel vilain garnement ! Dit Annick avec malice. L’explication est ailleurs, c’est vraiment la première fois que je mets les pieds chez vous. Les petites culottes, c’était un petit cadeau… mais très personnalisé. Vous voyez ce que je veux dire ? Je suis sûr qu’elle voyait très bien, d’ailleurs elle rougissait encore. Je crois qu’Annick aurait pu faire n’importe quoi avec ma mère. Pourtant d’habitude celle-ci ne s’en laissait guère conter. — Bon, mon amour, je crois qu’on va y aller. J’ai vraiment été enchantée de faire votre connaissance… Et puis, si ce soir votre fiston ne rentre pas et bien, pas de panique, c’est ...