1. Avec le tilleul


    Datte: 10/05/2020, Catégories: f, bizarre, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation uro, scato, zoo, fouetfesse, orties, délire, humour, nature,

    ... n’avait aucune envie de dormir ; bien au contraire, elle aurait voulu faire l’amour avec la terre entière. Elle continua donc ses explorations et arriva à un endroit où l’herbe se faisait de plus en plus rare, au point de disparaître complètement. Un sol ingrat, sec, sans végétation. Elle gratta la terre de ses ongles qu’elle avait pourtant soignés le matin même et elle recouvrit sa motte de mottes. Un vers de terre glissa sur ses grandes lèvres et la fit une nouvelle fois trembler de jouissance. Ce lombric prenait un malin plaisir à se hâter lentement et, quand il glissa sur le sol, elle le ramena à son sexe. Elle le reprit inlassablement jusqu’à ce qu’il s’épuise lui aussi de plaisir. Elle essaya alors avec une chenille et la caresse devint insupportable (les poils de la chenille processionnaire sont urticants). Elle la dirigea vers son anus, mais au moment suprême elle serra les fesses et la pauvre bête fut écrasée. Un liquide un peu gluant dégoulina sur ses jambes. C’est alors que Rosyne se mit en position pour uriner sur ce sol aride. De fait, elle commença accroupie, mais elle finit sa miction assisse dans sa pisse. Heureuse et ravie. La terre réchauffée lui collait à la peau. Elle s’en badigeonna tout le corps. Elle voulait aussi déféquer, mais rien à faire. Elle voulait aller jusqu’au bout de la honte pour jouir encore et encore. Chier, vous vous rendez compte, se disait-elle. Je vais chier là dans la boue comme un cochon ! Moi qui n’ai jamais osé dire à personne que ...
    ... je suis constipée ou qu’au contraire… Jamais, je n’ai parlé de cela à personne, même à ma meilleure amie, qui pourtant ne m’épargne rien de ses turpitudes et autres laxatifs. Et je vais chier là debout, enfin si j’y arrive. Elle voulait faire cela en marchant comme un animal qui n’y prête même pas attention. Elle marchait en se concentrant et elle réussit enfin une petite crotte qui glissa sur ses jambes et s’étala sur la pelouse. Ne jamais se nettoyer, pensa-t-elle. Rester dans sa merde, le cul décoré. Les mouches s’en mêlèrent et lui occasionnèrent de nouveaux frissons. Rosyne était désormais méconnaissable, surtout pour ceux qui comme moi l’ont connue à la Faculté de Droit. Il faut tout de même se rappeler qu’elle avait quitté ma soirée d’anniversaire parce que Robert avait pété. Elle était couverte de brins d’herbe, de boue, de fourmis, de mouches. Des traces de vert de gris, de merde, de moisissures zébraient son corps. Une odeur d’urine agrémentait le tout. Elle marchait comme une fille ivre, titubait, se relevait, se roulait de nouveau par terre en quête de nouvelles sensations. Mais la nature a des limites. Alors pour se punir de cette matinée d’enfer, elle prit une branche de sapin et se fouetta le sexe. Elle reprit un orgasme et se mit à crier : « du sapin plutôt que sa pine ! » Puis elle se calma, passa par la salle de bain et reprit sa lecture de Madame Figaro. Elle était informée et n’était pas du genre à confondre Pina Bauch avec Bitaschleu. Quand Bernard revint ...