Retrouvailles
Datte: 12/05/2020,
Catégories:
fh,
couple,
volupté,
intermast,
Oral
pénétratio,
... partant, elle est confuse de l’évidence de son trouble… Le parking est sombre, ils parcourent les longs colimaçons avant d’arriver au grand jour. Le soleil se lève teintant le ciel de toutes les nuances de rose. Ils roulent sur l’autoroute… Sa jupe est retroussée très haut. Ses genoux légèrement écartés…Elle sent son regard posé dessus. Elle roule vite. Ils ne disent pas un mot. Ils n’espèrent qu’une chose, se retrouver seuls à l’abri d’une porte refermée. Le trafic n’est pas dense à cette heure matinale, le trajet parait pourtant interminable. Enfin ils arrivent. Les escaliers montés quatre à quatre, encore les clefs dans la serrure, ils entrent. Elle s’adosse à la porte refermée, cherche ses yeux de ses yeux brûlants de désir. Le manteau glisse de ses épaules, s’affaisse sur le sol. Leurs lèvres s’unissent, leurs langues se cherchent. Fébrilement, elle défait la boucle de son ceinturon, ouvre son pantalon. Elle se pend à son cou, enserre ses hanches de ses jambes repliées, et il la prend là, debout, silencieusement. Son désir est si violent qu’il jouit fort et vite, l’inonde de longs jets de semence brûlante la laissant insatisfaite. Toujours en elle, il la porte maladroitement jusqu’à la chambre, ils roulent ensemble sur le lit. Le jour naissant filtre à travers les persiennes fermées. Leurs corps ne sont pas rassasiés de cet acte furtif, précipité. Ce trop longtemps d’absence a accumulé tant de désirs que la fébrilité fait trembler leurs membres. Peu à peu la chaleur ...
... envahit à nouveau leurs corps, ils s’échauffent, l’embrasement se propage, sens exacerbés, nerfs à fleur de peau. L’exaltation des mots cent fois répétés, pupilles dilatées dans la demi-pénombre, narines palpitantes. Les gestes maladroits, mains hésitantes qui tâtonnent… Mains qui se cherchent, mains qui se trouvent, mains qui se pressent. Je suis là, tu es là… Plus que par le regard, la nécessité de la présence de l’autre, le besoin de le sentir, présent, vivant, l’envie de l’éprouver, de le percevoir. Corps mus par une attirance magnétique, ils s’attirent, se touchent. Baisers mouillés, haleines mêlées, ils se respirent. Les lèvres butinent, savourent, s’entremêlent. Lèvres entrouvertes, quémandeuses, baisers profonds à en perdre haleine, langue fureteuse qui pénètre, fouille l’antre humide et chaud, contact intime, profond, secret. Elle fond les yeux clos sous ses baisers, une bouffée de désir la submerge. La salive lui mouille l’entrejambe. Elle le sent encore là, présent dans son ventre. Honteusement mouillée, baveuse, prête de nouveau à l’accueillir, troublée de la réaction de son corps, gênée de son indécence, sa bouche et son sexe ne font qu’un. Le feu aux joues, en perdition, elle ne soutient plus son regard. La tête dans son cou, elle est nue devant lui, plus nue que dévêtue, son regard la découvre, il pénètre jusqu’au fond de son être, il pourrait sonder son âme. "Oui" murmurés, tendres chuchotements, "je t’aime" susurrés à l’oreille, les balbutiements infantiles, ...