1. Retrouvailles


    Datte: 12/05/2020, Catégories: fh, couple, volupté, intermast, Oral pénétratio,

    ... invocations, incitations marmonnées, sollicitations, appels à peine formulés, le flot des paroles emplit l’espace, les enferme dans une bulle. Le temps s’arrête, l’atmosphère se fait sourde, l’espace se limite à ce que leur mains saisissent. Le souffle devient court, la parole insignifiante. Gestes muets, dialogue des corps, seuls demeurent dans le silence pesant le chiffonnement des draps rageusement refoulés, le froissement des vêtements écartés avec hâte, le bruissement des épidermes qui se frôlent. Bavardages incessants, chuintements, crissements étouffés… Dentelles fripées, dessous arrachés, les ultimes obstacles à leur intimité sont vite évincés. Le friselis de l’air frais sur la peau découverte, la sensibilité révélée des secrets dévoilés, exposée, ouverte, plus avide que consentante, dénudée, elle se prête au souffle qui la possède. Nudité crue, désir violent qui la pousse à transgresser la pudeur, honte bue. Désir aigu qui la pousse à s’ouvrir, à s’exposer grande ouverte. Grands écarts, grands battements d’aile… Confusion et indécence de s’offrir ainsi, obscénité des gestes, inconvenance qui décuple l’excitation, abandon de sa conscience, de son image, femme impudique par le désir révélée. Le silence est peuplé de soupirs, de grandes inspirations, de suffocations, d’un trop plein de sensations. Les mains s’affairent fébriles, tremblent au contact de leurs corps qui s’embrasent, tressaillements de bonheur et d’appréhension. Les frémissements répondent aux ...
    ... frémissements, une grande effervescence les entraîne. Alors reprennent les plaintes et les gémissements d’impatience, les geignements, les suppliques inarticulées, les grognements exaspérés, les onomatopées extorquées. Des oui, des non, des encore, des assentiments répétés, des encouragements, des rebuffades. Ils palpitent, vivants au contact de leurs corps nus, serrés l’un contre l’autre. Ils se frottent, se collent, s’attachent, se cramponnent. Eternelle découverte, émerveillement continu, communion muette des épidermes qui contraint à fermer les yeux. Chaleurs échangées, ils tremblent, nerveux, de leur excitation contenue. L’étreinte énergique de ses bras sous les siens passés, la nuque puissante saisie pour l’attirer sur elle, elle succombe sous son poids. Elle sent sous ses doigts, l’encolure autoritaire, cabrée. Les stridulations de l’épiderme, les sifflements de l’excitation, bourdonnent aux oreilles. Les doigts glissent, polissent, s’égarent. Ils passent et repassent, éprouvent le moelleux, la tendresse, la fermeté des chairs. Grandes arabesques qui tournent, contournent, encerclent. Doigts aveugles qui palpent, tâtent la souplesse, la finesse, le velouté, le soyeux de l’épiderme. Doigts qui effleurent, frôlent, papillonnent, caressent des vallées, des monts, des dunes. Attouchements légers, timides, hésitants. Ils flattent, chatouillent, cajolent. Ce ne sont que taquineries agaçantes, jeux, découvertes, explorations minutieuses. Ils se font, se lustrent, se façonnent. Vibration ...
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