Une fausse prude
Datte: 12/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... celui du désir. Paul percevait son manège mais attendait son heure. "Il faut qu'elle soit mûre à point", se disait-il. L'atmosphère vira à la surchauffe au bord de la rivière quand Nathalie, allongée sur son rocher pour prendre le soleil, émit le voeu d'une photo imitant le célèbre tableau de Gustave Courbet, "l'origine du monde", ce qui impliquait une attitude très impudique qu'elle imita devant le photographe. Celui-ci connut un début d'érection dans l'eau et se retint de fourrer son museau barbu entre les cuisses entrouvertes de la baigneuse afin de ne pas hypothéquer ses chances de la baiser. Il avait connu trop d'allumeuses dans sa carrière pour ne pas tomber dans le panneau d'une invitation qui n'en était peut-être pas une, au moins dans l'immédiat. En vérité, Nathalie avait de plus en plus envie d'un rapport sexuel avec le photographe, dont la virilité exacerbée lui échauffait les sangs. Son côté faunesque parlait à son côté femelle. La bête et la belle... Mais ses pulsions se heurtaient à sa conjugalité, et elle se sentait incapable de faire le premier pas, ce qui aurait consisté pour elle à trahir son mari. Au fond, elle aspirait à se faire forcer la main et elle se sentait prête à capituler sans condition si tel était le cas. Mais le photographe la faisait languir et elle commençait à en éprouver une certaine mauvaise humeur. Pour un peu, elle lui aurait lancé : "alors, quoi, qu'est-ce que tu attends pour me baiser ? Tu vois bien que je n'attends que ça ? Tu me ...
... trouves moche ou quoi ?" Aussi lui tendait-elle des perches grosses comme un mat de trimaran, et "l'origine du monde" en était une. ********** En fait, Paul avait décidé de prendre cette fausse prude à son propre jeu. La photo évoquant le tableau de Gustave Courbet fut mise en scène dans son atelier, avec éclairage adapté et appareil sur pied, afin d'obtenir un rendu aussi esthétique que possible. Allongée nue sur le divan habituel, Nathalie prenait la pose, les cuisses bien écartées sur une vulve poilue à souhait. Elle déplorait la mode consistant à se raser le pubis et le fait de se baigner en tenue d'Eve la dispensait de tailler sa toison de manière trop radicale. Paul la mitraillait de son objectif, en professionnel. Nathalie s'impatientait, espérant au moins une allusion à sa plastique, fut-elle grivoise. Un coup d'oeil à l'entre-jambes du photographe indiqua au modèle que non, décidément, elle ne lui faisait aucun effet. Elle devait s'en faire une raison. C'est alors qu'elle fermait les yeux que Paul abandonna son appareil pour insinuer en catimini son visage entre les cuisses ouvertes de la modèle et sans crier gare, sa bouche pris possession de sa vulve. Nathalie poussa un cri : - Qu'est-ce que tu fais ? Retire-toi tout de suite ! Non, non pas ça ! Mais Paul mélangeait sa barbe avec les poils pubiens de sa modèle, la langue fermement enfoncée dans son vagin et lapant la fente avec énergie. Nathalie lui attrapa les cheveux mais au lieu de tirer la tête en arrière, la ...