Chap III BRIDOLINE Histoire véridique d'un je
Datte: 14/05/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Transexuels
... s'annoncer ; il y avait dans son apparition un retard indéniable, considérable, nullement surprenant d'ailleurs étant donne l'éducation qu'il avait reçue et les conditions particulières de la vie qu'il avait menée petit garçon, adolescent et jeune homme. Mais ce retard n'allait-il pas être suivi d'une réaction d'autant plus violente ?Question redoutable, que Myrtile n'osait se poser ? A quoi bon du reste envisager un avenir qu'on ne connaissait pas ? Myrtile ne pouvait qu'attendre les évènements en se réservant de régler sa conduite sur ce qu'ils seraient. Elle n'avait pas de plan, pas de projet... elle verrait ce qui conviendrait le mieux : juguler, mater l’explosion de la virilité ou bien la refréner, la canaliser, user l’instinct viril ou bien l’étouffer sous la force grandissante des aspirations féminines.C'est pourquoi la Comtesse cultivait si soigneusement ces dernières. C'est pourquoi aussi elle choisissait judicieusement la nature des services qu'elle imposait au jeune homme. Elle ne l’admettait plus dans sa salle de bain, elle ne I ‘appelait plus dans sa chambre avant son lever, elle ne l’y gardait plus jusqu'au moment de se mettre au lit ; elle ne voulait pas attiser ce feu qui devait couver en attendant une occasion propice pour éclater. Les contacts, les frôlements, les aperçus de chair nue, ce qui se révélait de suggestif tandis que Frida la coiffait, la chaussait, l’habillait, la gantait, la servait à table, c'était bien suffisant.Myrtile n'aurait pas voulu ...
... supprimer toutes ces occasions d'intéresser la sensualité du jeune homme ; celle-ci, en effet, ne pouvait s'émousser que par 1'habitude ; en sevrant Frida de toute tentation, elle eut risque au contraire un cataclysme. Un de ces débordements de torrent déchaine auquel nulle force ne peut être opposée. Donc, elle graduait et limitait à la fois les tentations auxquelles Frida pouvait être sensible ; elle pensait qu'en les maintenant dans certaines bornes elle laisserait au jeune homme la possibilité de dominer son trouble, de demeurer correct, calme et soumis, en un mot de lui obéir.Frida parvenait, en effet, à dissimuler les impressions que pouvait faire naitre en lui le service de la jolie femme qu'il était heureux d'avoir pour maitresse, si bien que celle-ci ne connaissait pas exactement la nature ni la force des sensations qu'il éprouvait. Elle se risqua à l’introduire un peu plus dans son intimité, à exiger des services moins anodins ; elle ne s'interdit plus de se laisser aller en sa présence a des poses abandonnées, qui eussent pu passer pour provocantes si elle avait eu en face d'elle autre chose qu'un esclave.Ce qu'il était pour elle, Myrtile savait du Teste le lui rappeler ; s'il avait à lui toucher le bras nu ou l’épaule découverte, elle lui tendait impérieusement sa main a baiser ; s'il avait a lacer une haute botte, à tirer un bas sur un mollet ferme, à épingler une fleur a une jarretelle elle le ramenait au sentiment exact de la réalité en lui mettant rudement le pied ...