Chap III BRIDOLINE Histoire véridique d'un je
Datte: 14/05/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Transexuels
... ordres ; il faudra aussi savoir vous taire et ne jamais dire à personne ce que vous aurez vu, fait ou entendu Cela, c'est la première chose à me promettre, à me jurer. Déjà Maria levait la main, la Comtesse l’arrêta du geste et poursuivit : - Je vous laisse d'ailleurs libres d'accepter ou de refuser et vous pouvez attendre jusqu’à demain pour me donner votre réponse. Si vous acceptez, votre avenir est assure, je dépose à votre nom chez un notaire une grosse somme qui vous donner de l’aisance jusqu'à la fin de votre vie ; si vous refusez, vous quitterez, naturellement mon service. Vous viendrez me parler quand vous aurez réfléchi. - Pourquoi attendre ? fit vivement Maria, nous sommes dévouées à Madame la Comtesse ; nous lui serons fidèles comme des chiennes.- Tu dis « nous », Maria ; tu paries donc au nom de Francesca ?La grande fille prononça avec une humilité qui atténuait 1'eclat de ses yeux de braise :- Si Madame la Comtesse le voulait, nous serions ses esclaves.., comme Frida.- J'y consens et je doublerai la somme si votre obéissance est absolue et si votre dévouement ne se dément jamais.- Madame la Comtesse peut doubler la somme dit Maria en joignant les mains et en abaissant ses paupières sur ses yeux qui pétillaient.- Vous savez, objecta Myrtile, qu'il peut vous arriver d'être battues ; une maitresse a tous les droits et une esclave est exposée à recevoir des coups.- Notre maitresse peut doubler la somme, répéta simplement Francesca.- Jurez donc de m'obéir en tout, de ...
... vous taire sur tout et d'accepter d'avance toutes les conséquences d'une désobéissance, si vous aviez le malheur d'en commettre une, prononça-t-elle avec une impressionnante autorité.Subjuguées, les deux Italiennes tombèrent à genoux en jurant sur la Madone qu'elles obéiraient comma des esclaves et qu'elles ne révèleraient jamais rien a personne. Puis toutes deux rampèrent sur le tapis pour se rapprocher du fauteuil ou était assise la Comtesse et lui embrasser chacune un pied. Les lèvres fraiches se posèrent sur le satin clair des petites pantoufles et y restèrent dévotement appuyées. Quand les Italiennes se furent relevées, Myrtile leur remit les cordelières de soie qui devenaient l'insigne de leurs nouvelles fonctions et les deux filles sortirent en ceinturant leur taille souple.Tandis qu'elles s'éloignaient, Myrtile les suivait d'un regard amuse. Elle songeait :Voici des esclaves aisément conquises ! II me sera certainement facile de conserver mon ascendant sur elles ; avec de tels gardes du corps je puis tenter tout ce qui me passera par la tête. Désormais je n'ai plus à craindre aucune surprise de la part de Frida, et je pourrai laisser aller les choses jusqu’au jour où il sera devenu nécessaire de recourir au grand moyen, à cette suprême précaution qui m'a été enseignée à Paris et que je rapporte dans mes bagages. Cette pensée fit flotter sur ses lèvres sinueuses un inquiétant sourire ; si Fred avait su à quels raffinements elle songeait, il aurait eu peur de l’avenir. ...