1. Décisions


    Datte: 16/05/2020, Catégories: fh, hépilé, fépilée, douche, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation 69, jeu, sf,

    ... bâtons dans les roues…— Adjugé, vendu ! conclut Ardent. Cette fois, pas d’urgence, inutile de prendre la première Vague venue – au contraire, il fallait en attendre une qui soit à la fois suffisamment puissante et bien orientée pour les faire efficacement progresser vers leur destination. Une fois la programmation des détecteurs terminée, il n’y avait plus qu’à attendre. C’était là tout le charme des voyages spatiaux : on pouvait rester encalminé au même endroit pendant des jours – voir des semaines, cela s’était déjà vu –, puis faire la moitié de son voyage avec une seule Vague ! Heureusement, les détecteurs modernes pouvaient voir arriver une Vague favorable cinq à dix minutes à l’avance, ce qui laissait à tout le monde, même au Pilote, l’opportunité de vaquer à ses occupations, au lieu d’attendre indéfiniment sur la passerelle. Oscar s’étant auto-désigné pour le premier Surf, les deux jeunes gens décidèrent de se livrer à un de leurs fréquents entraînements communs aux arts martiaux, qu’ils pratiquaient à la fois en apesanteur et sous différents niveaux de gravité. Cette fois-ci, ils choisirent la soute qu’ils avaient convertie en « gymnase » zéro-g, dans le corps principal du Souffle Étoile. C’était évidemment leur oncle adoptif qui leur avait enseigné cette discipline, mélange de techniques militaires et d’autres pratiques d’origine moins bien définie, arguant du fait qu’ils devaient savoir se défendre un minimum, et que c’était un excellent moyen à la fois de se ...
    ... maintenir en forme, et de comprendre les notions de force, d’inertie, d’équilibre et de centre de gravité, toutes cruciales en apesanteur. Après un rapide échauffement, ils entamèrent leurs affrontements (plus ou moins) simulés. *** Ils pratiquent en fait deux types d’exercices : d’une part, ils affrontent dans une sorte de simulateur de réalité virtuelle des adversaires gérés par un programme d’entraînement au combat, d’autre part, ils se livrent à des duels redoutables – tant il est vrai que malgré toutes ses facultés d’adaptation, un ordinateur ne peut égaler un être humain en matière d’imagination ! Comme toujours, ils commencent par un duel. Leurs deux corps ne sont alors plus que mouvements, ils se frôlent, se contournent, s’envoient mutuellement bouler aux huit coins de la salle… Le combat en apesanteur est très difficile à maîtriser, non seulement il faut vraiment penser en volume, mais en plus, lorsqu’un protagoniste est lancé sur une trajectoire, il ne peut vraiment la modifier qu’en interagissant avec une paroi ou un adversaire. Il doit donc généralement éviter les contacts directs (trop violents), mais plutôt essayer d’attraper et d’utiliser le corps de son adversaire comme point d’appui pour contrôler ses déplacements, tout en cherchant à lui immobiliser le tronc et les jambes pour l’empêcher de faire de même. À partir des enseignements d’Oscar, Braise et Ardent ont développé un style propre, moins physique et plus souple, dansant, que celui de l’armée. Mais le principe ...
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