1. Première rencontre avec Louise


    Datte: 17/05/2020, Catégories: fh, hotel, telnet, massage, Oral

    ... pas… je m’avance un peu au cas ou. Elle s’approche aussi, elle a l’air plus décidée que moi. Le sourire poli que je vois s’imprimer sur son visage me laisse espérer qu’il s’agisse bien de Louise. « Louise ? » Elle répond par l’affirmative. Etrangement cela ne me rassure pas. La jeune femme que j’ai vu arriver est grande, belle, autant que peut l’être une jeune femme de 23 ans. Elle est vêtue de façon assez travaillée. Je suis intimidé. Je suis trop banal, pas le genre d’aventurier, de ministre ou de sportif de haut niveau qui gravitent généralement autour de ce genre de femmes. Du haut de mes 25 ans je me sens comme un môme qui va essayer de plaire à la copine de sa grande sœur. Je me sens plus laid que jamais, plus idiot aussi. Et après ? On est entre amis après tout… Je ne suis habituellement pas particulièrement éloquent lors du premier contact, je me sens encore moins capable de l’être ce soir. Nous nous faisons la bise comme il se doit. Un baiser, sur chaque joue comme nous en avions convenu lors d’une de nos conversations à distance. Comment va se passer cette soirée ? Vais-je seulement pouvoir aligner 2 mots ? Pour l’instant il nous faut trouver un endroit où nous installer. Etant le régional de l’étape, c’était à moi de prévoir la demi-pension. Je lui avoue donc l’horrible vérité, je ne sais pas où nous allons. J’aurais pu simplement me taire, la jeter dans le premier café sur notre route en feignant d’avoir prévu d’y aller depuis toujours. Mais non, les mots sont ...
    ... sortis de ma bouche plus vite qu’ils n’ont été traités par mon cerveau. Cela n’a pas l’air de l’atteindre tant elle est nerveuse. Sa cigarette à peine allumée, elle est déjà presque entièrement consumée. Nous échouons dans un café à quelques mètres seulement de la sortie de métro. «C’est pour dîner ou pour boire un verre ? » Nous demande le garçon. «Pour boire un verre. » Nous voilà assis. Elle commande une Smirnoff. J’ai froid et j’ai peur que l’alcool me fasse dire des choses incohérentes, plus que lorsque je suis dans mon état normal en tout cas. Je commande donc un thé. « Jasmin ? Vanille ? Pêche ? Rose ? Fruits rouges ? Réglisse ? » « Hein ? » C’est trop d’informations pour moi d’un coup. « Les lignes de votre correspondant sont toutes occupées, veuillez rappeler ultérieurement. » Dans les circonstances actuelles il n’en faut pas plus pour que je perde totalement mes moyens. Mon esprit n’a même pas imprimé la liste des possibilités. Après une très (trop) longue minute de « heu ! » et de « ben ! », j’opte pour le Jasmin. Elle a l’air étonnée. Par le fait que je prenne un thé ? Ou par le fait que cette simple question ait pu me mettre dans un état pareil ? En tout cas cela lui donne l’occasion de me taquiner gentiment, il n’en fallait pas plus pour nous détendre un instant l’un et l’autre. La discussion débute lentement dirons-nous. J’ai l’impression qu’elle se demande ce qu’elle fait là. Je fais de mon mieux pour être l’interlocuteur idéal, mais ce n’est décidément pas mon ...
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