Ce n'était qu'une simple soirée (13)
Datte: 18/05/2020,
Catégories:
Hétéro
Vanessa dort encore sur le canapé. Elise arrive un quart d’heure plus tard, vêtue d’un unique string. Il lui faudra une douche bien froide pour retrouver ses esprits, mais elle restera amorphe durant tout le petit-déjeuner. Vanessa nous rejoint alors que nous avons tous terminé. — J’ai tellement mal aux cheveux. Nous rions. Elle remarque ma présence. — Oh, tu es finalement revenu ! On t’a attendu, tu sais ! — Oui, on m’a raconté ça. — Tu es venu pour le petit-déj’ ? Jennifer rit. — Caro, est-ce que tu as passé une bonne nuit ? La blonde rougit. Vanessa comprend. — Ah ben non ! Tu es revenu avant ! Les filles éclatent de rire et je dois me boucher les oreilles pendant que Caroline raconte notre nuit. Elle omet de dire que Jennifer nous a rejoint et ce qu’il s’est passé ce matin dans la chambre. Les deux filles échangent d’ailleurs un regard complice. Ce petit-déjeuner est un moment adorable et les filles se remémorent la soirée. Elles doivent en raconter une bonne partie à Vanessa, honteuse d’avoir vomi sur la terrasse. Étrangement, aucun de nous n’a de message de Jessica, mais cela ne semble inquiéter personne. J’aide Jennifer à débarrasser la table tandis que les autres filles passent l’une après l’autre à la douche. Je fais de même, en vitesse. Nous sommes ensuite tous réunis au salon. Elise me demande si je peux la ramener, j’accepte. Nous saluons Jennifer et la remercions pour la soirée et son hospitalité. Je l’embrasse en dernier, un long baiser. Elle demande : — On se ...
... revoit bientôt ? — Je ne sais pas. Je ne pense pas que ça soit raisonnable de continuer à vous voir toutes les quatre. Je n’ai pas envie que cela crée des jalousies entre vous et qu’il y ait des problèmes dans votre groupe de copines à cause de moi. Un ange passe. Il faut croire que j’ai touché au bon endroit. C’est le bon moment pour arrêter. Aucune des filles ne dit un mot. Un dernier baiser à Jennifer et nous sortons. Sur le trottoir, j’embrasse Caroline puis Vanessa puis je m’en vais avec Elise. — Je pense que tu as raison. Depuis une semaine, on ne parle que de toi entre nous et les tensions existent déjà, crois-moi. Honnêtement, on se jalouse déjà toutes à ton propos. Seule Caro semblait s’en foutre. Mais vu que tu l’as dépucelée cette nuit et que ça lui a beaucoup plu, je doute qu’elle reste neutre désormais. — J’ai senti ça hier soir déjà et j’ai pris ma décision à ce moment-là. Ce matin, c’était plus détendu parce que vous étiez mal réveillées. — Oui. Mais je ne sais pas si tu as vu le regard de Vanessa lorsque tu as accepté de me ramener. Elle était furax, crois-moi. — Je n’ai pas vu, mais je vais en rester là avec votre groupe. Vous êtes toutes adorables et je n’ai pas envie que vous vous battiez pour un vieux chnoque comme moi ! Elise rit. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à proximité de chez elle. — Tu entres boire un verre ? Si ma mère est là, je te la présente. Elle sourit d’un air entendu. Je souris à mon tour. Elle ajoute : — Je ne t’avais pas dit que ...