Madrid
Datte: 19/05/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Allongé sur son lit, Christian s’octroyait une sieste de circonstance compte tenu de la chaleur étouffante qui plombait cette après-midi madrilène. Il logeait dans ce studio depuis deux mois et s’était habitué au bruit incessant de la circulation trois étages plus bas. A 45 ans, et après 14 années passées à courir le monde pour dépanner des machines bruyantes et sales, il avait accepté ce poste de représentation commerciale en Espagne comme une promotion. Etant libre de sa vie, il avait vu la une possibilité de se créer une stabilité, vivre « normalement » et ne plus rater un éventuel rendez-vous avec le bonheur. Après s’être douché pour tenter de trouver un semblant de fraîcheur, Christian décida qu ’il était temps pour lui de faire connaissance avec cette ville qui l’accueillait pour de longs mois. Avant d’aller plus loin dans la découverte des monuments, musées et autres curiosités d’un lieu, il aimait se balader au gré de son inspiration afin d’observer les gens, les habitudes, voir les manies des habitants du lieu. S’asseoir à une terrasse de café, laisser faire à ses yeux ce pour quoi ils sont faits : regarder, voir, détailler les silhouettes, les attitudes, les démarches. Quelques jambes féminines largement dévoilées par des tenues estivales égaillèrent sa consommation et lui donnèrent envie de découvrire un peu plus les charmes de cette ville … et de ses habitantes. Assise sur un banc du jardin xxxxx, Matilda profitait de l’ombre bienfaitrice des arbres aux feuilles ...
... rendues grises par la poussière et la chaleur de l’été. Elle aimait ce coin de repos, profitant de ses après-midi pour y lire tranquillement un de ces ouvrages de poésie qu ’elle affectionnait. La quarantaine passée sans encombre, elle vivait seule, sans vraiment chercher à savoir pourquoi. Elle ne se trouvait ni laide, ni belle, s’habillait avec goût, sans désir excessif de plaire, ni aux autres, ni à elle-même. Plongée dans sa lecture, elle ne prit garde à l’homme qui arrivait dans l’allée d’un pas de promeneur. De loin la silhouette lui parut gracieuse. N’écoutant que son courage et sa timidité, il alla s’installer sur le banc faisant face à l’inconnue. Celle-ci ne levant pas les yeux de son volume, il entreprit de jeter quelques coups d’œil de moins en moins discrets sur cette aimable personne. L’attitude, la tenue, quoique sages, attiraient son regard. Une forme de sensualité contenue émanait de la jeune femme. Etait-ce son visage, ses cheveux, la légèreté de la robe d’été qui la vêtait ? Peut-être les jambes dévoilées jusqu’aux genoux, si elles restaient sagement croisées, avaient sa préférence. Il espéra un instant qu’avec cette chaleur, l’inconnue se sentit obligée à quelques mouvements afin de préserver une certaine fraîcheur sous sa robe légère. Ce qu’elle fit en effet, dans un geste plein de grâce, mais en maintenant le bas du tissu tiré, les yeux rivés à son livre. Matilda se sentait à la fois agacée et troublée par la présence de cet observateur inconnu. Pourquoi ...