1. Le Mystère de Fréhel


    Datte: 21/05/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail uniforme, boitenuit, noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, policier,

    Ceci est une fiction, utilisez des préservatifs ! Elle avait rarement eu aussi froid à cet endroit. Certes, il était habituellement balayé par le vent. Mais le Cap Fréhel essuyait là des bourrasques telles qu’elles repoussaient Caroline et ses deux enfants vers le phare. La descente vers la pointe du cap s’avérait presque impossible. Le plus vieux, Lucas, 8 ans, encourageait sa mère et son frère Mathis, 5 ans, à poursuivre l’aventure. Caroline prit son courage à deux mains et se réfugia une fois de plus derrière son écharpe, frigorifiée mais bien décidée à relever le défi. En vacances de Noël chez les parents de Caroline, un peu plus loin à Erquy, le trio était pratiquement seul sur les lieux. Une poignée de touristes, profitant du ciel bleu, photographiait le phare un peu plus haut mais ne s’était pas lancée plus avant. Caroline empoigna ses deux enfants et le petit groupe progressa lentement vers sa destination. Ils y étaient presque. La jeune femme stoppa à quelques encablures de la pointe. — Fais attention Lucas ! lança la maman à l’adresse de son aîné, lequel allait comme un funambule sur les derniers rochers avant l’à pic.— Ne te penche pas trop ! Caroline serrait fermement Mathis contre elle. C’est à ce moment précis que Lucas se retourna. Ses joues rougies par la froidure et le vent avaient blanchi d’un coup. — Maman, viens voir !— Reste là Mathis. Caroline s’approcha prudemment jusqu’à la hauteur de son fils. Ce dernier pointa son doigt vers la mer qui se ...
    ... fracassait sur les roches. Elle en suivit la direction indiquée par Lucas. Toutes les deux secondes, des vagues déchaînées venaient recouvrir un corps nu, celui d’une femme. Caroline frémit et hésita entre deux solutions. Soit cette personne, par on ne sait quel hasard, avait échoué là après s’être noyée, mais pourquoi nue ? Soit, et c’était le plus envisageable, quelqu’un l’avait balancée là volontairement. Elle cacha les yeux de Lucas, ils rejoignirent Mathis. Caroline s’empara de son portable pour appeler la police, le réseau ne passait pas. Elle trouva un téléphone fixe au phare. * * * * * — Tu ne crois pas qu’on a passé l’âge pour ce genre de choses ? Dix minutes que Jean-Yves Le Tallec s’escrimait à rendre le pouilleux sapin en plastique plus resplendissant que l’Arc de triomphe. Et dix minutes que son père, assis derrière lui face à la cheminée, cherchait un moyen de le déstabiliser. Comme toujours, comme pour tout. — Papa, c’est Noël, lâche-moi un peu. On fête la paix, non ? Le capitaine du 36 Quai des Orfèvres s’était décidé deux jours plus tôt. Voilà plus de six mois qu’il n’avait pas vu son père, lequel vivait seul dans la maison familiale depuis le décès de sa femme trois ans auparavant. À 71 ans, Guillaume Le Tallec avait toujours le verbe haut, affichant une forme physique plus que correcte. Surtout, il avait conservé cet art si délicat d’emmerder le monde en général et son fils en particulier. Plombier avant la retraite, il avait envisagé que Jean-Yves reprenne ...
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