Le Mystère de Fréhel
Datte: 21/05/2020,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
uniforme,
boitenuit,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
policier,
... indices d’enfer, t’es pas rendu. Il faut que je voie les dossiers des deux autres victimes. Mais, vu le mode d’exécution, ces filles devaient se trouver dans une sacrée panade. Le genre, tu en sais trop sur moi je t’élimine. Ou bien, t’as pas payé tes trois dernières doses, voilà ton compte ! Et que sais-je encore. En tout cas, c’est du lourd. Elles ont été violées ?— Non, pas d’après le légiste.— Allons voir les dossiers ! Ils s’engouffrèrent dans la 406 bleue et filèrent à la gendarmerie. Le Tallec mit ses neurones en action. Tout en songeant à Celine.. * * * * * Sandwich en main, bière posée sur le bureau, Le Tallec épluchait les dossiers des deux autres victimes depuis plus d’une heure. Yannick Gautier réapparut dans la pièce. — Elle s’appelle Christelle Beaubois, 27 ans, célibataire sans enfant, parents décédés. Sans emploi. Il posa la photo de la jeune femme sous les yeux de son pote. Brune, les cheveux longs, superbe. — Comment as-tu retrouvé son identité ?— Les deux autres avaient été déclarées disparues par le propriétaire des studios où elles vivaient quinze jours avant leur mort. Elle aussi ! J’ai fait un recoupement de fichiers, ça n’a pas pris longtemps. On avait retrouvé tous ses papiers chez elle en allant le fouiller au moment de la déclaration du bailleur.— Eh bien on avance !— Oui, on peut dire ça. Ces filles ont toutes un point commun : elles étaient belles et n’avaient ni famille, ni employeur. Des gouttelettes perdues dans l’océan de la société !— Je ne ...
... te savais pas poète ! ironisa Le Tallec. De la jolie chair fraîche dont la disparition ne ferait de peine à personne. Et n’intéresserait personne, songea le capitaine de police. Des proies idéales en somme. — Allons voir le bailleur, décida-t-il. * * * * * — Vous avez retrouvé Christelle Beaubois ? Tant mieux, cette petite garce me doit trois mois de loyer ! M. Gueguen se tenait sur le pas de sa porte, bien décidé à ne pas faire pénétrer la flicaille en son logis. Maigreur travaillée à l’alcool, dont les effluves douteuses émanaient de sa bouche, petite taille, moustache en fouillis, calvitie de moine et clope au bec, M. Gueguen avait tout du Thénardier moderne. Sa chemise improbable dépassait d’un pantalon mal, ou pas, lavé. — Vous devrez vous passer de son obole, coupa Yannick, elle est morte. Robert Gueguen ne marqua même pas un temps de surprise. Et encore moins de compassion. — Et qu’est-ce qu’elle a encore fait comme conneries ?— Nous aurions besoin de visiter son studio pour tenter de le découvrir !— Vous, les perdreaux, vous arrêtez jamais ! Z’êtes déjà passé y a deux semaines !— Si ça vous pose un problème, appelez le ministre de l’Intérieur ! s’énerva le gendarme Gautier, en attendant, passez-moi la clé. Le nabot s’exécuta en marmonnant quelques noms d’oiseaux inaudibles à l’adresse des deux flics. Ils montèrent l’escalier de fer qui longeait le mur ouest du pavillon. Gueguen louait un studio de 15 mètres carrés aménagé sous les combles. Gautier ouvrit la porte : à ...