1. Le Mystère de Fréhel


    Datte: 21/05/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail uniforme, boitenuit, noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, policier,

    ... ne t’a jamais gêné d’être absent un soir de réveillon pour aller dépanner un client qui aurait pu attendre le lendemain ! Et maman qui tapait la facture au lieu d’être à table avec nous ! Tu n’as jamais su t’arrêter… Dire que vous n’êtes jamais partis en vacances. Pauvre maman, elle n’aura pas beaucoup profité de sa retraite pour rattraper le temps perdu… Jean-Yves avait encore des choses à dire. Il stoppa net, sentant qu’il venait de briser l’osmose. Et d’engager un bras de fer avec son père dont ce réveillon, si bien commencé, n’allait pas sortir indemne. Guillaume répliqua le plus froidement possible. — Oui, bien sûr, et c’est en refusant les clients que nous vous aurions payé des études à Anne et toi… ainsi que ces fameuses vacances dont tu sembles si friand. Mais tu es comme moi ! Regarde-toi, mon pauvre Jean-Yves, pourquoi crois-tu que Christine a voulu divorcer ? Et qu’est-ce que tu fous de ton séjour ici ? Tu bosses ! L’ambiance s’envenima rapidement. Le ton montait entre les deux hommes, et leurs origines bretonnes les empêchaient de céder le moindre bout de terrain au profit d’une trêve. Jean-Yves avala son dernier bout de fromage sans enthousiasme. Il se leva de table puis s’empara de son long manteau de laine. — On ne peut pas discuter avec toi, je vais faire un tour chez Michel, ne m’attends pas ! Il claqua la porte derrière lui, plantant Guillaume au milieu des petits fours. En vingt ans de carrière, le capitaine de police Jean-Yves Le Tallec avait cerné les ...
    ... deux qualités principales d’un bon flic : le travail et la patience. Lui se considérait sans fausse modestie comme un très bon flic puisqu’il en avait rajouté une : la chance. La suite de la soirée n’allait pas le démentir. * * * * * "La Taverne". Combien de verres avait-il pu siffler dans ce pub tenu par Michel, un autre pote d’enfance ? Combien de larmes avait-il versées sur le zinc rutilant de son bar après la mort de sa mère ? L’établissement était devenu au fil des années un lieu chic et branché où le propriétaire avait aménagé une piste de danse, un coin cosy et mis sur sa carte les cocktails les plus délirants. L’entrée, une lourde porte en bois surmontée d’une enseigne clignotante verte n’avait, elle, pas changé. Le portier reconnut Jean-Yves et le laissa entrer. Il fallait descendre un escalier de pierre recouvert d’un tapis rouge pour atteindre l’antre, une enfilade de caves restaurées et décorées dans le style irlandais. La salle principale était bondée, remplie par tous les laissés-pour-compte de Noël, ceux que les fêtes déprimaient ou, simplement, n’intéressaient pas. Il déposa son manteau au vestiaire. Chaleur suffocante des lieux : le contraste thermique avec l’extérieur, où de petits flocons volaient, le prit à la gorge. Jean-Yves se fraya tant bien que mal un chemin jusqu’au comptoir. Michel trônait, heureux de voir les caisses se remplir à la vitesse grand V. Il l’interpella. — Hey, salut l’ami… ne me dis pas que tu t’es encore engueulé avec ton pater ?— Sinon, ...
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