1. Ma femme, multi-orgasmique ? Oui et non...


    Datte: 23/05/2020, Catégories: fh, couple, amour, confession,

    ... succéderaient devant son clavier pour venir à bout de sa résistance ? Sans compter que c’est une femme déterminée et physiquement très forte… J’en suis sûr, elle pourrait assurer pendant des heures et des heures en mettant beaucoup de mâles à sec. Certaines, très peu me semble-t-il, se livrent à ce sport, surtout avec des hommes qu’elles ne connaissent pas. Elles sont en fait si rares qu’il est arrivé qu’on envoie un avion-taxi à Catherine Millet, afin qu’elle distraie une troupe, quelque part ! Est-ce que le fait qu’une femme puisse tranquillement donner du plaisir à une trentaine d’hommes et que je ne puisse en faire autant avec trente femmes signifie pour autant, pour le dire dans les termes de certaines féministes, qu’elle m’est « supérieure » et que le petit mâle que je suis peut aller se cacher dans son coin ? Il est manifeste que, pour un motif dont nous n’avons jamais vraiment discuté, le propos lui-même paraissant incongru, ma femme n’a jamais désiré se livrer à ce genre d’activité. Quant à l’infériorité, c’est oublier un peu vite que c’est moi le pianiste et que sans moi il ne se passe rien, ou pas grand-chose ; sans elle non plus, d’ailleurs. Au demeurant, que se passe-t-il vraiment dans la tête et dans le vagin d’une femme qui s’ouvre à trente hommes ? Au fond, on n’en entend jamais parler et celles qui ont pratiqué n’y font jamais la moindre allusion. Mais je me souviens de cette même Catherine Millet, qui avouait qu’au bout de quatre heures son vagin était ...
    ... engourdi au point qu’elle ne sentait plus rien, et qui racontait comment elle s’isolait dans un endroit secret de son esprit, comme pour se mettre à l’abri tandis qu’on la prenait. Parlez-moi de plaisir, même cérébral ! Étrange que ça n’ait jamais été relevé… Quant à agir sans moi, ce serait quoi ? Une kyrielle masturbatoire ? Je joue de ma femme comme on joue du piano, j’y mets tout mon art et, accessoirement, toute ma tendresse. Mais ce qui compte, c’est la musique qui sort. Et c’est notre musique. Il arrive d’ailleurs que j’aie envie et qu’en dépit de son extravagante disponibilité théorique, elle n’ait pas la tête à ça. Elle ne me refuse jamais rien car, m’a-t-elle un jour déclaré, elle sait que les hommes doivent baiser et ne veut pas que je sois mal dans ma peau. En général elle s’assied alors au ras de la table du salon et m’entoure le cou de ses bras, moi je porte ses cuisses douces, lisses et bien rondes, parce qu’elles sont dans le vide. Elle m’ouvre son ventre avec des encouragements explicites : — Vas-y mon chéri, baise ta petite femme, soulage-toi, profite bien. Je plonge allègrement en elle et, pour aller à mon rythme, ne la ménage guère. Quand je rouvre les yeux au bout de deux ou trois minutes, son visage est tout près du mien, ses yeux me cherchent, me scrutent avec un fond de gravité, ils sont humides, elle n’est pas excitée pour un sou, elle est juste émue. Elle me prend le visage dans ses mains, ses lèvres se posent sur mes lèvres, sur mon nez, sur mes yeux. ...