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Lourdes et les tapas
Datte: 25/05/2020, Catégories: fh, jeunes, copains, amour, Masturbation portrait, amiamour,
... connais, tu serais capable de faire danser un cul de jatte. Tu as le choix de la musique et de la choré. Allez soit sympa, fais-le pour moi… Yolande m’avait regardé de travers, avec ses gros yeux et son air sévère. — Écoute-moi bien, toi. J’espère que tu as entendu ce que demande Jess. Elle veut que tu danses, alors tu vas danser, comme un vrai petit zoulou. Mais je te préviens, tu vas en baver. Et ne t’avises pas de manquer une seule répétition ou tu sauras de quel bois je me chauffe. On commence tout de suite.— C’est à dire que là, euh, je n’ai pas amené mes affaires. Peut être qu’on pourrait attendre demain ?— MAINTENANT ! Je veux savoir où je mets les pieds. Et qu’est-ce que tu t’imagines ? Que dans la brousse on danse en queue de pie peut-être ? Pieds nus, torse nu. Et ton jean va te gêner. Retire-moi ça. C’est de la danse ethnique, pas du slow de minet. Et c’est ainsi que, devant Jess hilare, j’ai pris mon premier cours de danse africaine en caleçon à fleurs ! Trois fois par semaine, Yolande s’occupait de moi et, rapidement, elle rendit son verdict : ce serait un mélange de rythmes africains et de break-dance. Et en plus de cela, j’étais prié de me remettre à la gymnastique. — Débrouille-toi comme bon te semble, je veux que tu puisses enchaîner salto, roues et flip-flap comme à la parade ! C’était une pure folie. Entre les cours de gym, les cours de danse africaine et ceux que Jess me donnait, cours collectifs du groupe avancé et cours particuliers pour ma ...
... chorégraphie, je n’avais plus que le dimanche et les nuits de libres. Et une thèse de génétique à finir ! Yolande était intransigeante et me faisait répéter jusqu’à l’épuisement. Au début, ce fut l’enfer. Chaque leçon commençait par une interminable séance d’assouplissements puis je répétais inlassablement les mêmes mouvements au son d’un tam-tam traditionnel qui eut vite fait de me sortir par les oreilles. — Ah, Monsieur veut savoir danser comme un africain ! Alors remue-toi un peu ou je te mets un gros piment dans le derrière, ça t’aidera à bouger. C’était devenu notre blague préférée. Dès que quelque chose n’allait pas, le gros piment pointait son nez. Scott, un de ses copains, s’était chargé de m’apprendre des rudiments de break-dance. Ça l’amusait beaucoup, un étudiant sérieux qui voulait jouer les racailles ! J’ai découvert les pass-pass, le freeze et la couronne. Je me suis explosé le coude sur le clash, j’ai souffert le martyr avec la coupole et je n’ai jamais réussi un thomas… Petit à petit, les choses se structurèrent. Un mois avant le spectacle, tout était finalisé. — Voilà, on y est arrivé, m’a dit Yolande un soir, pas mécontente d’elle. À partir de maintenant, tu ne penses plus qu’à ça jour et nuit ! Et je te préviens, tu as intérêt à leur mettre le feu. Je veux voir tout le monde se trémousser en même temps que toi, sinon je t’attends à la sortie avec une caisse entière de piments ! J’ai fait une promesse à Jess, je te conseille de la tenir. Au bout des six mois, je ...