Fontaine, je ne boirai pas de ton eau !
Datte: 31/05/2020,
Catégories:
fh,
hh,
boitenuit,
amour,
Transexuels
69,
hsodo,
confession,
... pas peur. Je sais… Oui, je sais qu’elle a dû être marquée par sa dernière aventure sur le parking. Par ce « Je sais », je veux lui dire que je serai un amant attentif, délicat et tendre. Je galère un peu, ne voulant surtout pas déchirer la soie, pour décrocher chaque bretelle. Faire rouler le bas sur la cuisse et l’extraire par le pied est une expérience que je conseillerais à chaque homme. La soie si fine laisse la peau douce et tiède, en particulier vers l’intérieur de la cuisse. Je fais tourner Pauline et découvre ses fesses. Sa culotte descend sans résistance pendant que de mes lèvres je caresse le creux de ses reins. Tout en gardant ma bouche sur sa peau, je l’aide à se tourner vers moi. — Fabien, je t’en prie… Il faut… Je remonte à nouveau pour la rassurer. Un baiser, presque chaste suivit d’un « Pauline, ne sois pas inquiète : je serai tendre. » Je redescends, impatient de lui rendre la pareille et aller sucer son minou. Mais…Mais… Sous mes yeux, ce que je découvre est….C’est un sexe d’homme ! Un petit sexe tout ratatiné d’avoir été compressé et maintenu caché par la culotte. Le regard que je jette vers Pauline doit être au niveau de mon désarroi. Elle blêmit. C’est fou ce que deux regards peuvent échanger d’informations en une fraction de seconde. Elle recule. — Tu ne savais pas ! Tu ne savais pas ! Oh, mon Dieu ! Et elle part se réfugier sur le lit, se recroquevillant et pleurant. Moi je reste sur place, saisi d’étonnement. Jamais, jamais je n’ai pensé un seul ...
... instant… Pourtant, maintenant certaines choses prennent leur place. Des détails, infimes. La scène du parking, certains regards de ses connaissances rencontrées par hasard, certaines lectures, et aussi juste tout à l’heure ses paroles. Et moi avec mes réponses, j’ai dû lui faire penser que je savais. Elle pleure sur le lit. Des sanglots refoulés. Des soubresauts de chagrin. Je la revois sur le parking. Non, je ne serai pas comme cet homme qui l’a jetée comme une malpropre. Je vais la rejoindre. Je me cale contre son dos et l’enveloppe de mes bras. Un long moment je reste silencieux. Je ne sais pas quoi dire. D’ailleurs, je ne sais pas quoi penser. — Tu ne savais pas. J’ai honte. Tu dois penser que je suis une perverse. Pourtant, chaque jour je voulais te le dire, mais je reculais de peur de te perdre. Je t’aimais trop. Je me suis persuadée que tu avais compris… me dit Pauline entre deux sanglots. Je m’excuse aussi de n’avoir pas deviné. Après tout, l’amour ne doit pas rendre aveugle : au contraire, il devrait rendre plus à l’écoute. Nous parlons. Petit à petit, elle se décontracte. Ses pleurs s’apaisent. Enfin elle se retourne vers moi. — C’est vrai, tu me pardonnes ? Nous resterons bons amis. Tu veux bien ? Je retrouve ma Pauline. Douce et délicate, ne voulant jamais faire de mal, défenseuse de toutes les causes, des animaux aux humains. Elle m’attendrit. Nous sommes face à face. Je ne peux m’empêcher de poser une main sur sa joue et son épaule ronde. Elle s’en empare et la guide ...