Fontaine, je ne boirai pas de ton eau !
Datte: 31/05/2020,
Catégories:
fh,
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amour,
Transexuels
69,
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confession,
... pas contre plus de solitude. Ma voiture est confortable ; et si c’est vrai que les sièges de mon coupé favorisent certaines positions, j’ai l’impression que ma nouvelle maîtresse ne saurait faire autrement. Aussitôt les portières fermées, elle se libère. Il me suffit de l’embrasser et de passer mes mains sur son corps pour qu’elle se sente investie d’une mission. Mission pas du tout désagréable, mais elle en fait trop. Et moi ? Je suis bien censé être « le Mâle », celui qui conquiert, celui qui organise. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle détache mon pantalon, se charge d’en extraire mon sexe qui, je le reconnais, se montre plus que partant, pour le branler et s’en servir comme d’une sucette. Qui résisterait à pareil traitement ? Pas moi : même si je critique, mes sens l’emportent. En plus, la coquine n’est pas manchote avec sa langue et ses lèvres. Pour un peu, j’allais lui balancer la purée ; mais comme une vrai pro, elle sait reconnaître les signes avertisseurs. Sans me proposer la moindre caresse, la voilà qui vient me chevaucher. Elle s’active sur moi. Je n’ai qu’à subir. Non, je suis mauvaise langue. Je souhaite à beaucoup de « subir » cela. Mais je n’ai pas droit à ce que j’aime, à croire que c’est moi la femme. Moi, j’aime les préliminaires. J’aime caresser ma partenaire, découvrir ses endroits sensibles. La faire jouir avec mes doigts ou ma bouche. Ma jouissance, c’est d’abord la sienne. Lucie est pourtant une bonne amoureuse. Elle sait se donner ...
... du plaisir ; et pour nous, les hommes, il ne faut pas beaucoup pour nous libérer. Elle veut de la bite, je lui en donne. Elle descend sur moi, et moi je monte vers elle. Ma queue la transperce. Sa bouche souffle sous mes assauts. Bientôt son plaisir est flagrant. Je vais lui apporter le petit plus qui devrait la satisfaire. Elle jouit, et moi je lâche les vannes. Ma semence inonde son vagin, le transformant en grotte engloutie où ma bite est un poisson qui frétille. Les muscles se relâchent. La tendresse apparaît à travers un geste et un baiser accompagnés d’un « C’était bien », comme si elle allait noter notre prestation dès son retour. Moi, même si je suis mauvais joueur, ne me plains pas de ce moment. Mais c’est juste une baise. Encore une fois, elle n’est pas la femme de ma vie. On se tortille pour se rhabiller. Un coupé n’est pas l’idéal. Mais on entend des cris, juste à côté. On dirait qu’un couple s’engueule dans la voiture garée juste là. Une portière qui claque. Un moteur qui démarre. La place est libre. Pas vraiment : une femme est encore là. Elle ramasse ce que je crois être un chemisier et une veste sur le sol. Lucie et moi regardons silencieusement. La femme s’habille, tire sur sa jupe, cherche un sac qu’elle ramasse. On entend clairement ses sanglots. Moi, je ne sais pas rester insensible devant la douleur des autres, surtout lorsque c’est à ma porte. J’ouvre la mienne, la mienne de porte, et avance vers elle. Elle n’est même pas surprise de me voir ; peut-être ...