Sylvia, femme d'action (2)
Datte: 02/06/2020,
Catégories:
Hétéro
... voulait cacher aux instances internationales, faisait traîner les choses. Ça inquiétait Thierry qui savait l’accouchement de sa femme imminent, mais il n’était pas le seul à s’inquiéter. En effet, Sylvia, à cause de sa naïveté naturelle, ne pensait pas que ça durerait aussi longtemps. Après plus de six mois de captivité, Thierry la retrouva sur sa paillasse en train de sangloter. Ne voulant rien dire, il lâcha l’affaire mais en parla avec le cuistot du camp. — Rodrigo, je peux te parler d’un truc ? — Vas-y. — Voilà… Je m’inquiète pour Sylvia. L’autre jour, je l’ai trouvée en pleurs. — Oui, et alors ? — Elle ne veut rien me dire, et Carlos est toujours parti je ne sais où. Toi qui parfois parles avec elle, tu ne saurais pas si… — Non, je ne sais rien. Mais tu sais, si ça se trouve, c’est lié à la rumeur. — Une rumeur ? Comment ça ? Quelle rumeur ? — Je ne sais pas, juste une supposition que j’ai depuis un moment. — C’est à dire ? — Autant que tu le saches : tu aurais bien fini par en entendre parler tôt ou tard. Il paraîtrait que Sylvia et Carlos… Enfin plus précisément, il semblerait qu’elle a réussi à négocier, pour vous deux, un meilleur séjour parmi nous en faisant… Enfin bref, je pense que tu as compris. — Tu te fous de moi, là ? — Ce n’est qu’une rumeur. — Faut que j’en aie le cœur net ! Thierry, ayant peur de comprendre, laissa Rodrigo en plan et alla directement se confronter à Sylvia qui était en train de balayer leur chambre. — Sylvia, je peux te parler ? — Vas-y ; ...
... mais fais gaffe, purée ! Ça fait courant d’air. Je vais devoir recommencer. — Laisse le ménage un instant et réponds-moi franchement : est-ce que tu couches avec Carlos ? — Houlà, mais tu prends un ton solennel, toi. T’as pas un repas à préparer ? — N’esquive pas la question et réponds-moi, je te prie. — … — Alors c’est vrai ? Cette rumeur est vraie ? Mais pourquoi t’as fait ça ? OK, tu le veux, ton reportage ; mais était-ce une raison pour aller jusque-là ? — Tu connais le syndrome de Stockholm ? — Ah non, tu ne me feras pas avaler ça ! Laisse les Suédois où ils sont et dis-moi pourquoi t’as fait ça. Il te force ? C’est ça ? — Écoute, ça ne te regarde pas, laisse-moi. — Non, je ne te laisserai pas tant que tu ne m’auras pas répondu. À ce moment-là, Carlos fit son apparition. — C’est quoi, ce chahut ? Vous êtes obligés de crier comme ça ? — Vous ! Carlos, expliquez-moi de quel droit vous la forcez à coucher avec vous ? — Hé, ho, mollo ! Du calme ! Tout d’abord, c’est elle qui s’est proposée. Et puis je te signale que, sans ça, tu serais surement à poil attaché sur le ventre à une souche, les jambes écartées avec tous mes hommes faisant la queue pour te bourrer la rondelle. Tu devrais la remercier. Confronté à cette vérité, Thierry ne savait plus quoi dire par rapport à ce qu’elle avait fait pour lui. Il resta là, prostré. — D’ailleurs je te signale que ton travail au camp, c’est une des conditions de ta liberté limitée parmi nous. Alors tu vas être gentil et rejoindre Rodrigo ...