Amélie-Garance (Suite)
Datte: 02/06/2020,
Catégories:
ff,
freresoeur,
Oral
... plu a 1 fois près ;)" Me voilà rouge cramoisi au milieu du cours. Ma voisine Stéphanie me demande : — Ben, Amélie ? Tu viens de parler à Dieu ou quoi ? Et le professeur d’intervenir : — Mesdemoiselles Stéphanie et Amélie, voulez-vous bien vous taire. Amélie, je ne savais pas que l’architecture intérieure te faisait autant d’effet. Mais c’est bon signe. Toute la promo se marre et je n’en deviens que plus rouge. Voilà que ma terminale de sœur se met à entretenir une conversation érotique avec moi. Elle ne sait pas que le feu me dévore. Je me pose une question folle : « Et si c’était pareil pour elle, si désormais un rien l’émoustillait, si elle aussi avait envie de ce dont j’ai envie. » Elle va rentrer à midi de son lycée. C’est décidé, je sèche mon après-midi. Le temps passe entre interrogations et excitation ambiante et enfin je m’en retourne chez moi. Fini le baladeur et le plan « recherche masculine », je trace mon chemin, coupant à travers la ville. Il est 12 h 23 quand j’arrive par la porte de derrière. Le petit cagibi carrelé sert de dépôt à chaussures, je tente de trouver celles de Garance dans l’élevage disséminé à terre. Elles sont là. Elle est rentrée. Je monte l’escalier quatre à quatre et la trouve sur le palier en train de ramasser son sac de cours. Elle me dit : — La courroie s’est cassée, quelle saleté. Je m’accroupis et elle me demande tout de go : — T’as reçu mon texto ?— Oui. Et si tu veux tout savoir, je ne suis pas allé dans les toilettes. Ma main accroche ...
... la sienne qui ramasse un livre sur plancher. Ses doigts sont doux, fins et soyeux. Ses ongles blancs sont parfaitement limés. Elle lève un œil bleu vers moi, à-demi masqué par une épaisse mèche noire qui barre son visage. Elle questionne, sourcils arqués : — Ça ne va pas mieux ? Mon cœur ne fait qu’un bond, un saut de géant dans ma poitrine. Record du saut en longueur pour cette année. Je ne sais pas si c’est un reproche, ni comment l’interpréter. Je bafouille : — Je…je— Oui, je sais, Amélie. Mais faut que tu te calmes, je ne suis pas un jouet. Mon cœur s’arrête cette fois. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? Je tente mollement de m’expliquer : — Garance, ce n’est pas ce que tu crois.— Allez, ma puce, je te dis juste de ne pas jouer. Dis-le moi franchement. Elle m’offre le droit à une réponse « J’ai envie de toi » mais que pourrais-je bien lui dire d’autre ? Je cherche vainement. Et soudain c’est le drame. Avec un petit cri sauvage très félin, Garance me griffe le dessus de la main et se plaque contre moi. Je tombe à plat dos sur le plancher du palier. Elle passe ses cuisses de chaque côté des miennes et écrase son bassin contre le mien. Il faut, pour rajouter une larme de piment, que le ventre de Garance mis à nu par son court débardeur vienne s’ajuster exactement sur ma propre peau, découverte par mon haut noir. Je dois avoir l’air ahuri le plus complet. Ma respiration se trouble, mes cils clignent presque convulsivement, mon regard ne pouvant se poser ni sur le plafond ni ...