1. Amélie-Garance (Suite)


    Datte: 02/06/2020, Catégories: ff, freresoeur, Oral

    ... sur le visage de Garance. Je passe en un instant du rôle de « morte de faim » à celui de biche apeurée qui galope pour échapper au loup. Mais la louve me retient et pose ses lèvres humides sur mon front. Elle sort un petit bout de langue qui fait pression sur ma peau. J’ouvre les yeux. Ceux de Garance sont au-dessus des miens, argentés ou gris selon l’instant. Je ne peux pas parler. Elle saisit délicatement mon nez entre ses incisives et glisse encore sa langue pour exciter mes narines. L’instant tragique s’approche douloureusement. Il sera trop tard pour revenir en arrière ou dire « non, nous ne l’avons pas fait ! » Je me souviendrai toujours de ce moment délicat. Voilà. C’est fait. Garance pose ses lèvres sur les miennes et entrouvre la bouche pour épouser la mienne. C’est délicieux. C’est tiède, humide et collant, c’est tellement profond que ça me semble infini. Ma langue serpente entre ses dents et aiguillonne la sienne. Tendue, battante. Je pousse puis me laisse faire, résiste puis m’offre. Nos lèvres se cherchent. Mon ventre pétille. Je dégage difficilement mes mains de l’amas de tissus empêtrés pour les glisser dans la chevelure noire de ma sœur. Elle écrase sa poitrine sur la mienne, nos seins se tourmentent. À bout de souffle, je me dégage de son baiser avec un petit bruit humide et aérien. Je cligne encore pour disperser le brouillard émotionnel et Garance murmure : — Bien joué, ma puce. Nouvelle explosion dans ma chair. Des pas résonnent dans l’escalier, Garance ...
    ... se redresse en s’appuyant sur ses paumes, elle tente de se dégager mais Danielle surgit sur le palier. Elle nous dévisage bouche bée. Je tourne la tête difficilement pour l’apercevoir à l’envers et lance d’une petite voix (qui se voulait ton enjoué) : — On ramasse les cahiers de Garance, cette saloperie de sac à lâché. Pas dupe pour deux sous, Danielle s’offusque : — Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Ne me prenez pas pour une conne ! Usant de notre grade de « filles de ses employeurs » et animées d’une symbiose gémellaire, nous répliquons d’une même voix : — Mêle-toi de ce qui te regarde, ok ?— Mêle-toi de ce qui te regarde, d’accord ? Garance se lève, me permettant de me dégager, je l’agrippe par le poignet et l’amène dans ma chambre. Danielle continue de brailler alors que le montant claque sèchement. Toujours animée de notre osmose gémellaire, Garance m’agrippe par le débardeur entre mes seins et me balance contre le montant de la porte. Le choc produit un bruit sourd et expulse l’air de mes poumons. Elle me capture ainsi entre elle et le panneau, verrouillant la prise en posant ses mains sur la porte de chaque côté de ma tête. Elle recommence à m’embrasser le front, dévorant tout sur son passage, mes paupières fermées, mon nez, mes lèvres puis mon menton qu’elle mordille. Je suis presque apeurée de voir avec quel tact elle mène la danse. Ses mains virevoltent et atterrissent sur mon coin de ventre dénudé. Elle soulève le tissu jusqu’à mes seins et se laisse choir à genoux. ...
«12...5678»