L'invitation - Histoires de Sexe

L'invitation

... elle s’est appliquée à être particulièrement perverse…— Tout à fait, répond spontanément Carole, soulagée de cette interruption.— Oui, c’est vrai, renchérit Hélène… À quoi penses-tu ?— Ne mérite-t-elle pas un juste châtiment ? propose Jeanne.— Excellente idée ! s’exclament en chœur les deux complices sous l’œil effaré d’Estelle.— Vous n’avez pas le droit ! C’est le jeu ! Vous devez respecter les règles ! proteste celle-ci.— Ah bon ! Nous n’avons pas le droit ? En es-tu sûre ? Vois-tu, nous venons de modifier les règles ! Et, comme des chattes en chaleur, au propre comme au figuré, sans plus de concertation, le trio excité se jette littéralement sur sa victime. — Vous n’allez quand même pas… Elle n’a pas le temps de finir sa phrase. Sans se consulter le trio vengeur passe à l’action. Carole d’un côté, Hélène de l’autre, la tirent par les jambes vers le milieu du lit. Estelle proteste encore, veut se dégager et se redresser mais Jeanne, vive comme l’éclair, la saisissant fermement par les épaules, la maintient allongée sur le dos. Elle résiste encore, s’arc-boute, proteste et elles doivent s’y reprendre à plusieurs fois avant de parvenir à lui ôter son jeans et son tee-shirt. — Ah ! Enfin ! La voilà comme nous ! déclarent-elles, victorieuses.— Vous me le paierez ! s’insurge Estelle.— D’après vous, a-t-elle la chatte toute mouillée, elle aussi ? interroge Carole.— Apparemment oui, confirme Hélène, se penchant pour y regarder de plus près.— J’en suis certaine, dit Jeanne. Mais ...

... le mieux est de vérifier ! Qu’en pensez-vous ?— Ne faites pas ça ! Je ne veux pas !— Tu me l’as bien fait tout à l’heure ! Tu te souviens ? intervient Jeanne.— Quoi ? demanda Carole— Oui, souviens-toi, quand nous étions dans les toilettes du restaurant. Et Jeanne, totalement désinhibée, leur raconte, sans omettre les détails, comment Estelle s’est comportée quand elles étaient aux toilettes pour ôter leur lingerie. — Alors, dans ce cas, il n’y a plus à se gêner ! Jeanne jubile. En une soirée, elle est passée de l’état d’épouse fidèle et inhibée à celui de lesbienne dominatrice. Elle n’en revient pas ! Surtout, elle s’étonne d’éprouver une folle excitation en regardant ses voisines nues et Estelle, dont l’angoisse est manifeste. — Alors ma belle, veux-tu connaître la sentence ?— Qu’allez-vous me faire ? Laissez-moi… dit-elle, tentant vainement de se dégager.— Que pouvons-nous lui faire, les filles ?— Je propose, à toutes les trois, de lui offrir le plus grand des plaisirs : une série d’orgasmes, suggère Hélène. Ce verdict vous convient-il ?— Oui, c’est tout à fait raisonnable et plaisant, approuve Carole.— Moi, je suis entièrement d’accord, dit Jeanne avant de poursuivre : Et toi Estelle ? Qu’en dis-tu ? La question l’étonne. Apparemment, elle n’imaginait pas être consultée et sa physionomie change aussitôt. — Ai-je le choix ? demande-t-elle.— Lui accorde-t-on ce privilège ? interroge Carole— Bien sûr. Nous ne souhaitons pas agir contre son gré, répond Hélène. Puis, s’adressant ...