1. Journaliste, une carrière à part (2)


    Datte: 18/06/2020, Catégories: Hétéro

    Peu après Jean Claude Defer quitta la chaîne pour prendre d’autres fonctions. Dans la foulée on me proposa de devenir présentatrice et rédactrice en chef du magazine de reportages d’une grande chaîne nationale. Jean Claude n’y était pas pour rien. Si ma carrière suivait un déroulement de rêve, ma vie privée était moins ragoutante. Je compris rapidement que mon ancien patron avait dû transmettre des informations précises à mon nouvel employeur, car peu après mon embauche, ce dernier m’invita chez lui. Je me retrouvais donc en tenue de soirée pour un repas à trois avec Nicolas Travers, le PDG et son épouse Marlène. C’était une rareté de la découvrir, car bien malin qui aurait pu présenter une seule photo de cette femme. Lui avait dans les soixante dix ans, un physique plutôt élégant, grand, sec avec des cheveux blancs soigneusement tirés en arrière. Sa femme, un tout petit peu plus jeune, accusait le davantage, par ses rondeurs et ses rides, le poids des ans, de plus son visage carré lui donnait une certaine masculinité. Le repas fut parfait, servi par un majordome impeccable. Nous devisions sur les sujets les plus divers, la culture du couple sur les sujets les plus divers m’étonnait. Une fois le dîner terminé, nous nous retrouvâmes au salon où le serviteur nous proposa café et alcool avant de prendre congé. Quand il fut parti Marlène se leva et passa derrière mon fauteuil tandis que je devisais face à mon nouveau patron, avachi dans un large fauteuil de cuir. Je sentis la ...
    ... main de la sexagénaire se poser doucement sur mon épaule. J’eus un bref mouvement de recul. Mon patron, changeant de conversation, me révéla ex abrupto qu’il connaissait mon parcours professionnel et privé. Cette dernière allusion fut accompagnée d’un large sourire. Affreusement gênée, j’imaginais facilement ce que Jean Claude Defer avait pu lui dire à mon sujet. Du coup je perdis pied et renonçai à défendre une image qui ne correspondait aucunement à la réalité. Marlène avait glissé ses doigts dans l’échancrure de ma robe et descendait lentement sa main vers mes seins. Elle en vérifia la souplesse, tandis que son mari sirotait son whisky, n’en perdant pas une goutte. La vieille entreprit alors de me déshabiller. Elle prit ma main et m’aida à me relever du confortable sofa où je me trouvais. Son mari régla de sa télécommande le réglage des lumières de la pièce de manière à ne laisser qu’un plafonnier situé à la verticale de l’endroit où je me dressai ; Une musique suave envahit la pièce. Marlène me dévêtit lentement. Ma robe passa sous mes pieds. Je portai un ensemble de dentelle rouge vif qui allait bien à mon teint de blonde. Elle fit une pose pour laisser à son mari le temps d’apprécier la situation, puis elle entreprit de défaire la fermeture de mon soutien-gorge ; Quand celle-ci lâcha, Marlène posa prestement ses mains sur mon buste pour masquer mes seins. Je voyais mal son mari dans la pénombre, seule sa silhouette m’apparaissait, mais je devinais à ses gestes qu’il ...
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