1. Sissy à bord (Ep. 1)


    Datte: 19/06/2020, Catégories: Anal Gay Transexuels

    ... bien arrangé sous la casquette blanche de capitaine. Il portait également un jeans, des chaussures de dockers, un manteau en tissu bleu marine, avec des petits boutons dorés. Sans être « Monsieur muscle », il avait une carrure, des épaules larges. Son regard ne me quittait pas, et cela dura plusieurs minutes, je me sentais très très mal à l’aise, et le vent de l’atlantique commença à me faire claquer des dents.Maintenant une bonne quinzaine de marins nous entouraient, quasi tout l’équipage.« Ecoute petit, tu vas me dire ce que tu fais là. Et tu as intérêt à ne pas me mentir ! »Il avait la voix d’un homme habitué à commander. Je lui racontais tout, ma jeunesse, mon père, les coups, mon rêve, et comment j’étais arrivé sur le cargo. Tout en parlant, j’entendais les commentaires des marins, de la compassion pour ma jeunesse, un peu de moquerie pour ma naïveté. Certains disaient à d’autre que je rêvais « Qu’est-ce qu’il s’imagine, qu’il va arriver au Brésil et qu’on va lui donner une concession ? Sur un plateau d’argent ? » « Ce qui l’attend, au Brésil, c’est la prison ! Et les prisons là-bas, c’est pas agréable ! » « En plus, y’a plus eu de filon d’or depuis au moins cinquante ans, et ceux qui existent sont aux mains des compagnies minières internationales ! » Au fur et à mesure de leur commentaire, je me rendais compte à quel point j’étais naïf, à quel point mon rêve était fragile, voir irréalisable… à quel point je ne connaissais rien du monde extérieur…« T’as pas de chance ...
    ... petit ! »La voix du Capitaine montait au-dessus de celles de ses hommes, qui se turent instantanément au moment où lui parlait.« Tu aurais essayé sur un paquebot, un bateau de croisière, ils t’auraient enfermés à fonds de cale, et t’auraient remis aux policiers du premier port où le bateau aurait relâché. Pas moi. Je veux rien à voir à faire avec la flicaille. Ni la paperasse, tout ça. Donc les clandestins, je les jette par-dessus bord. Point final ».Je déglutis. Mes yeux se posèrent sur les vagues, impressionnantes, grises, et avec le vent mugissant,… aucune chance de survie si j’étais jeté à la mer ! Je déglutis à nouveau, les larmes aux yeux. « Pi… pitié… » fis-je d’une toute petite voix, entre deux claquements de dents.« Capitaine, on pourrait en discuter ? Certains hommes ont… enfin, je voudrais en parler avec vous »Un marin, très costaud, complètement chauve avec un anneau dans une oreille interpella le Capitaine. Celui-ci souffla, puis acquiesça.« Mike, Will, enfermez-le dans la petite cabine, celle en face de la mienne, oui. Julio, réunit l’équipage, on va discuter de ce qu’on fait de lui. »Ils m’emmenèrent vers le pont supérieur, les autres marins à notre suite. Les marins entrèrent dans une pièce spacieuse, avec des tables, des chaises, sans doute la cantine de bord, tandis que je fus poussé plus loin, vers un long couloir parsemé de portes. Des cabines. Ils arrivèrent devant une des portes, la dernière, l’ouvrirent, et me poussèrent sans ménagement à l’intérieur. Puis ...
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