1. La Grotte aux Fées


    Datte: 19/06/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, fplusag, hagé, fagée, jeunes, frousses, copains, forêt, jardin, parking, voiture, vengeance, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, humour, policier, aventure,

    ... Et qu’à cette date butoir, vous disparaîtriez de sa vie et ne chercheriez jamais à la revoir.— Oui, mon colonel… Il retient son souffle quelques instants, puis se lance : — Alors, Duroc, c’est ce que vous allez faire. Dans quelques jours, vous vous barrez et vous oubliez Anastasia.— Anastasia ? Son visage se décompose soudain. — Et merde, se reprend-il. Je voulais dire Isabelle… Puis, après un silence : — Oh, et puis merde, à la fin ! Celle que vous appelez Isabelle se nomme en fait Anastasia. Mon incompréhension se lit sur mon visage. — Ne cherchez pas à comprendre, et barrez-vous. S’il vous plaît. Naturellement, et même alors que je la presserai de questions, Isabelle/Anastasia ne voudra jamais m’en dire plus, et surtout pas sur cette institution. Par contre, elle m’expliquera longuement que, si je tiens à mon intégrité physique, il vaut mieux que je reste en dehors de ça, les scrupules de ceux qui poussent à la roue étant inversement proportionnels à leurs appuis politiques et leur fortune. — Ma vie ne sera pas drôle, je le sais, mais j’aimerais autant ne pas avoir ta mort sur la conscience. Crois-moi, laisse tomber ; c’est mieux pour tout le monde. Et pendant plus de dix ans, à mon cœur défendant, je laisserai tomber. Jusqu’à ce que le doux visage de mademoiselle de Mansy réapparaisse sur un écran de télé et que j’apprenne à la fois que cette fameuse institution était en fait un couvent où elle avait été placée de force, et qu’elle venait précisément de parvenir à s’en ...
    ... échapper. ---ooo0ooo--- La maison où je réside est située tout près des ruines du château médiéval, et personne ou presque ne sait qu’une partie des antiques souterrains sont praticables, même en voiture. Mon grand-père, à une certaine époque, y a caché des résistants et des aviateurs alliés sans que jamais l’occupant ne parvienne à les retrouver. Toujours est-il que c’est par cette issue dérobée que je rentre chez moi. Bien m’en prend : c’est à cet instant précis qu’une Estafette de la gendarmerie entre dans la cour, et quelque chose me dit que ce n’est pas pour admirer les carrosseries des merveilles que les gars du garage essaient de restaurer. — Jonas Duroc ?— Oui.— Vous connaissez cette femme ? Il me tend une photo d’Anastasia. Inutile de prendre le condé tout à fait pour une bille ; s’il est ici, ce n’est sans doute pas par hasard. J’essaie de la jouer fin. — Bien sûr que je la reconnais… Simplement, vous savez, c’était il y a dix ans, et je ne l’ai jamais revue depuis. Pardon ? Non, je n’ai aucune idée d’où elle peut bien être en ce moment. « Elle est sur le lit de la chambre, à vingt mètres de toi, pauvre cruche… » — Oui, bien entendu : si j’ai des nouvelles, je vous appelle… Comptez sur moi. Je lui dirais bien de compter là-dessus et de boire de l’eau, mais abreuver un gendarme avec de la flotte, c’est un coup à se voir accusé d’homicide par imprudence. Aussitôt la porte refermée, j’empoigne le téléphone. — Docteur Godasse de Plomb ? J’entends l’intéressé se marrer à ...
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