La Grotte aux Fées
Datte: 19/06/2020,
Catégories:
fh,
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hplusag,
fplusag,
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fagée,
jeunes,
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copains,
forêt,
jardin,
parking,
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vengeance,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
humour,
policier,
aventure,
... mal choisi, j’ai toujours le temps de la laisser se blottir contre moi. Bien plus que la nourriture et le confort, c’est de chaleur humaine dont elle a sans doute le plus manqué. Et à propos de nourriture, elle se remplume doucement ; ses formes autrefois si gracieuses réapparaissent lentement tandis que ses cheveux semblent peu à peu revenir à la vie. Par contre, et d’un commun accord avec le colonel, elle n’a aucune idée de ce qui se trame dans son dos. On ne sait jamais : si tout cela doit foirer lamentablement, il serait criminel de lui donner de faux espoirs. ---ooo0ooo--- Tiens, c’est dimanche… Avec son cérémonial obligatoire pour tout le personnel, la messe. Naturellement, tout le monde est là, à commencer par Charles-Hubert qui a sans doute oublié que c’est précisément à l’endroit où il est installé aujourd’hui qu’il a joyeusement tromboné Véronique. Un peu plus loin à sa droite, la belle-sœur prie pour je ne sais quoi, peut-être pour que le ciel lui permette enfin d’apprendre à faire jouir correctement une autre femme. De l’autre côté de l’allée, mais toujours au premier rang, deux autres femmes ont pris place. Bien que ne les ayant jamais vues, je sais qu’il s’agit de madame Laure-Adélaïde de Mansy et de sa sœur Apolline. Malgré les vingt-cinq ans qui les séparent assurément – faire des gosses à des années de différence doit être un sport de riches, à n’en pas douter – elles sont toutes deux habillées de façon très stricte, tailleur gris, jupe longue, chaussures ...
... plates. Par contre, si la plus ancienne des deux est visiblement folle de la messe – et certainement molle de la fesse, j’en jurerais – l’autre s’emmerde ouvertement dans les grandes largeurs. Un coup d’œil à droite, un autre à gauche, vas-y que je regarde mes ongles, que je me gratte l’oreille… Comme de bien entendu, la messe est en latin, ce qui me permet au moins de saisir le célèbre « Ite missa est », symbole de libération pour l’ancien enfant de chœur que j’étais. La matrone vient à ma rencontre. — Vous allez conduire Apolline saluer notre mère et vous serez de retour pour midi. Pas un bonjour, pas un sourire, pas un merci. Manifestement, le ramage de cette vieille peau en vaut bien le plumage… Mais entre nous, trimbaler Apolline, le pape, ou peigner la girafe, qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Jusque là silencieuse, cette dernière attend que nous ayons franchi l’immense portail du château pour s’adresser à moi. — Roulez, Jonas, mais nous n’allons pas chez notre mère. Je m’étonne : — Ah ? Et votre mère ne va pas en prendre ombrage ? Elle sourit puis se penche vers moi. — Si cette vieille conne d’Adélaïde écoutait de temps en temps ce qu’on lui dit, elle saurait d’une part que je suis allée voir notre mère hier soir, et d’autre part qu’elle est aujourd’hui à un tournoi de bridge.— Ah ? Et où allons-nous, alors ?— La Grotte aux Fées, vous connaissez ? « Ah ben… Un peu que je connais ! » — Par contre, une fois là-bas, j’aurai un service à vous demander, ajoute-t-elle d’un ton ...