La Grotte aux Fées - Histoires de Sexe

La Grotte aux Fées

... concernant la vente ne dure pas cinq minutes, juste le temps pour Caroline d’attraper le notaire par la cravate – rien à voir avec une branlette espagnole – et de coller sa bouche contre la sienne. La suite est assez logique, finalement. Une main qui traîne à la hauteur de la braguette pour en extirper un membre plutôt mollasson. Une veste de tailleur qui s’ouvre, un homme qui plonge sa tête entre les seins offerts… Et puis une jupe qui se retrousse, dévoilant une paire de bas noirs et un délicieux petit minou blond, un mec qui pousse sa partenaire contre l’évier de la cuisine où ils se trouvent… Une fille qui se met en position, un genou sur le plan de travail, pour permettre à l’homme de présenter sa queue juste devant sa chatte et ainsi la prendre par derrière… jusqu’à ce qu’un grand type déboule avec un appareil photo et immortalise la scène avant que le couple n’ait eu le temps de passer à l’acte. — Bien joué, Caroline, tout est dans la boîte. Le visage de maître Duchemin, de son côté, va finir par devenir transparent s’il continue de blêmir comme ça. — Qu’est-ce que vous voulez ? De l’argent ? Je souris. — Non, Maître. Juste un rendez-vous avec la famille de Mansy d’ici, mettons… une semaine.— Ah ? Et pourquoi ?— Je ne suis pas certain que cela vous concerne, Maître… Il s’insurge : — Mais je ne pourrai jamais ! Les de Mansy sont des gens très occupés ! Jamais je ne parviendrai à les réunir tous ensemble, surtout dans un délai aussi court ! Maître Duchemin est ...

... hargneux, à l’occasion. Il est temps de le remettre à sa place. — Dites-moi, Maître, l’étude où vous officiez appartient bien à votre épouse ?— Oui, mais…— Je ne pense pas qu’elle serait très heureuse si, d’aventure, les clichés que nous venons de prendre tombaient entre ses mains… Et vlan, encore quelques grades de blanc. Ce n’est pas transparent qu’il va finir, c’est invisible. — Vous saurez donc trouver les mots justes pour les convaincre, Maître. Là-dessus, nous tournons tous trois les talons, laissant maître Duchemin seul, la bouche ouverte et le pantalon toujours sur les chaussettes. — Et voilà une bonne chose de faite… Caroline, tu as été superbe, tu sais. Tu aurais peut-être dû faire du cinéma. ---ooo0ooo--- Le gros 4x4 entre dans la cour et, accompagné de Caroline, de Mansy en descend. Son sourire irradie le bonheur. — Alors ? Comment ça s’est passé ?— Comme prévu : je leur ai donné à chacun un exemplaire personnalisé de nos chefs-d’œuvre. Pour illustrer ses dires, il me tend un paquet de photos afin que j’y jette rapidement un œil. L’une d’elle m’interpelle. — C’est quoi, ça ? L’on y voit, assez classiquement, deux personnes en train de se livrer au simulacre de la reproduction au beau milieu du parc du château. Indiscutablement, et en dépit des kilos en trop, de Mansy senior et Isaure, la belle-sœur, sont sacrément photogéniques. — Vous n’étiez pas là lorsque j’ai pris ces clichés, un peu par chance je dois dire.— Et Laure-Adélaïde n’est pas au courant, j’imagine ? Il ...