1. Palingénésie dans la continuité


    Datte: 19/06/2020, Catégories: fh, extracon, piscine, pénétratio, couple+h, Collègues / Travail

    ... l’instant », dites-vous ?— On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait. Le problème est que pour m’enrichir, il faudrait que je fasse comme vous. Mais si je fais comme vous, je risque de retomber dans le même travers que vous et donc de ne plus pouvoir m’occuper de Géraldine. Or, c’est de présence dont elle a besoin. Qu’on soit avec elle en train de la bichonner… Il a un petit geste de lassitude : — Vous ne m’apprenez rien. Par contre, vous avez compris beaucoup plus vite que moi.— Vous pouviez ralentir dans le domaine des affaires et revenir vers votre femme. Je pense que ç’aurait été un bon compromis…— C’est vrai, mais mon travail est une drogue… Le pouvoir est une drogue, et quand on y a touché, il est très difficile de revenir en arrière. Néanmoins, je ne suis pas à plaindre : j’ai le pouvoir et je conserve ma femme, même si elle est en mode partagé. Je marque une petite pause avant de répondre : — Je crois que je comprends votre position. Vous pourriez facilement changer de femme, vous en avez largement les moyens. Mais Géraldine a ce petit quelque chose qui fait que, si on la quittait, on y perdrait beaucoup.— C’est bien résumé. J’aurais quasiment dit la même chose… Égrillard, il s’approche de moi : — Au fait, vous ne m’avez toujours pas parlé de ses prestations au lit.— Je crois que vous les connaissez depuis plus longtemps que moi.— Oui, c’est vrai. Au début de notre mariage, c’était Byzance tous les jours. Puis il y a eu ce problème technique… Je voulais, mais mon ...
    ... corps ne suivait plus. Géraldine a été compréhensive, même si je voyais bien que ça la chagrinait. C’est pour cela que je l’ai un peu poussée dans d’autres bras… Il se donne le beau rôle. Géraldine m’a confié que son mari faisait ainsi d’une pierre deux coups : il compensait ainsi la frustration de sa femme tout en faisant avancer ses affaires. Mais diplomatiquement, il vaut mieux que je ne dise rien. C’est alors que je réalise que si je suis l’amant attitré de sa femme, dans ce cas Géraldine ne peut plus servir ses intérêts. Bref, je suis un gêneur, même si son mari reste policé avec moi. C’est alors que Bernard me fait une proposition qui me laisse pantois ! Il est dix heures, je suis confortablement installé dans le fauteuil de mon vaste bureau aux grandes baies vitrées. Dehors, un splendide panorama sur la ville et au loin la campagne qui s’étale plusieurs dizaines de mètres plus bas. Un peu désœuvré, je sors mon téléphone de l’intérieur de ma veste, puis j’écris dessus un court SMS. Peu de temps après, Géraldine toque à la porte pour venir se planter devant moi, interrogative : — Oui, cher Monsieur ? C’est pour quoi et pour qui ? La secrétaire ou la femme ?— Humm… bonne question… disons que ce sera surtout la femme, avec une arrière-pensée pour la secrétaire. Intriguée, elle me regarde. Ce matin, elle est en jupe et chemisier, ce qui me facilitera la tâche. Je la prends par le coude pour l’amener face à l’une des baies ; le soleil inonde déjà la surface vitrée ainsi que ...